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13. (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Note I. De l’acquisition du langage chez les enfants et dans l’espèce humaine » pp. 357-395

Chacun peut remarquer qu’à partir du cinquième ou sixième mois, pendant deux ans et davantage, les enfants emploient tout leur temps à faire des expériences de physique. […] On lui a montré d’autres enfants en lui disant bébé ; on l’a appelée elle-même de ce nom ; à présent, elle y répond. […] Il faut bien du temps et bien des pas à un enfant pour arriver à des idées qui nous semblent simples. […] … Du douzième au vingtième mois. — L’enfant a été tardif, ou du moins plus tardif que sa sœur. […] Il est manifeste que l’enfant a trouvé spontanément ce langage complet.

14. (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « La Mare au diable, La Petite Fadette, François le Champi, par George Sand. (1846-1850.) » pp. 351-370

Marie ne paraît qu’une enfant, elle va pourtant sur ses seize ans. […] Bien sûr, ça vous aurait fait aimer tout de suite, d’avoir un enfant si beau.  — Oui, si la femme aime les enfants ; mais si elle ne les aime pas ? — Est-ce qu’il y a des femmes qui n’aiment pas les enfants ? […] voilà votre enfant qui se réveille », dit la petite Marie.

15. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXI » pp. 338-354

Dans le mois d’avril, madame Scarron, sous le nom de marquise de Suger, conduisit, comme son fils, le duc du Maine à Anvers, près d’un empirique qui devait rétablir la jambe de cet enfant dans l’état naturel. […] Je souffre par avance de tout ce que le pauvre enfant souffrira. […] — Il faut bien que je le sois, répondit l’enfant : j’ai une gouvernante qui est la raison même. […] Madame Scarron avait passé trois nuits près de ces enfants malades, et elle croyait n’avoir encore rien fait. […] Elle est de 1674, durant le carême prêché pour la première fois par Bourdaloue, et de l’époque où les enfants étaient souvent amenés à Versailles et où ils étaient près d’y demeurer.

16. (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXVe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 321-384

C’étaient comme des enfants jumeaux, comme une sœur et un frère. […] Ils se faisaient entre eux des gestes d’admiration en regardant la belle enfant. […] Les deux enfants s’accordent bien ; il ne faut pas séparer deux agneaux qui ont été attachés par le bon Dieu à la même crèche. […] Il est garçon, il est riche, il voudra se marier un jour ; vous avez une belle enfant qui pourra lui plaire. […] C’était pourtant notre étoile, à nous, et la source parut devenir sombre depuis que l’enfant ne s’y mirait plus à côté de son cousin.

17. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Taraval » pp. 282-283

Au devant de la façade du palais, sur le fond, des femmes qui élancent de joie leurs bras vers un enfant. Un peu plus vers la gauche, et tout à fait sur le devant, une femme agenouillée tendant aussi le bras au même enfant qu’elle se dispose à recevoir d’un vieillard qui le lui présente de côté et sans la regarder. […] L’instant du repas n’est point celui de l’enfant ressuscité ; l’instant de l’enfant ressuscité n’est point celui de l’enfant rendu ; et l’instant de l’enfant rendu n’est point celui de la condamnation du père. […] Hercule enfant étouffant des serpens au berceau. esquisse. […] Celui-ci saisit son enfant et l’enlève de son berceau.

18. (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre x »

Le jeune guerrier les accompagne d’un regard d’enfant bienveillant.‌ […] Quelle est donc cette vie que cet enfant apprend en même temps qu’il apprend à mourir ? […] Touchés ou non de la balle folle, ces enfants magnifiques se valent. […] Ces enfants ont reçu d’héritage l’antique trésor ; bien des vertus y sommeillaient ; ils ont tout réveillé.‌ […] Par hasard, j’y trouvai le petit chasseur Chocolat, l’enfant du bataillon.

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