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907. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Jules Sandeau » pp. 77-90

Jules Sandeau est un esprit doux, et il vient de prouver une fois de plus que c’est aux doux qu’appartient l’empire de la terre.

908. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Deux romans scandaleux » pp. 239-251

elle a vécu, et un sage, mais un sage de l’école stoïque, qui lui propose de l’épouser pour la délivrer du joug honteux dont elle est brisée, elle refuse le sage, agréé d’abord, parce qu’il lui passe sur le front, à cet honnête homme, le nuage, bientôt chassé, d’une jalousie silencieuse, et elle retombe sous l’empire dégradant du forcené qui est bien pis que jaloux, lui, car il est infidèle… Dans la conception de son sage infortuné d’Elle et Lui, Mme Sand, comme dans sa conception de Laurent, se pille elle-même.

909. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Malot et M. Erckmann-Chatrian » pp. 253-266

La tragédie a eu ses jours d’empire et même de despotisme, comme le roman de notre temps.

910. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Armand Pommier » pp. 267-279

Mais si, au lieu d’être une étude, une tentative consciencieuse d’art, le livre n’est plus qu’un parti pris, une mystification, une hypocrisie dans la redite de cette vieille histoire du Vampire, qu’on déguise en femme pour qu’on ne le reconnaisse pas et parce qu’on sait l’empire des femmes !

911. (1895) Impressions de théâtre. Huitième série

Il s’agit de choisir entre une femme et l’empire du monde. […] l’empire et l’Empereur, comme nous en tenons encore ! […] Un peu ridicule à le prendre par le menu, l’ameublement Empire donne, dans son ensemble, une impression de beauté et de fierté. […] Ces rudes soldats de l’Empire jouissaient d’une sincérité militaire qui ne leur permettait pas le ruolz, ni aucune autre supercherie. […] Tibère, alors, la condamne aux lions, parce qu’elle a blasphémé les dieux de l’empire.

912. (1814) Cours de littérature dramatique. Tome II

Pendant qu’il s’occupait de la cithare et du chant, son affranchi Hélius lui écrivit que les affaires de l’empire demandaient à Rome sa présence. […] Ce qui est bien peu philosophique, c’est que le vertueux Jean-Jacques prétend que Titus serait plus intéressant s’il sacrifiait l’empire à l’amour, et s’il allait vivre avec Bérénice dans quelque coin du monde, après avoir pris congé des Romains. […] Qu’y a-t-il donc de si grand, de si vrai dans un jeune soudan mal affermi sur le trône, qui n’a rien fait encore pour la gloire, et qui bouleverse toutes les lois de son empire pour une petite esclave qui lui tourne la tête ? […] Ne désirez-vous rien de plus mâle, de plus sûr, de plus animé dans les expressions de ce jeune Ottoman qui se voit entre Roxane et l’empire, entre Atalide et la mort ? […] Cessons du reste d’être surpris que les Athéniens eussent une manière de voir si opposée à la nôtre : songeons que la mode exerce presque autant d’empire sur les sentiments que sur les habits.

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