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713. (1906) Les idées égalitaires. Étude sociologique « Deuxième partie — Chapitre IV. L’unification des sociétés »

Sa force n’aura d’effets sociaux que si elle repose elle-même sur une sorte de consentement public, c’est-à-dire si les individus qu’elle prétend soumettre la même loi ont bien la volonté de vivre ensemble. […] Mais ce sont là des phénomènes assez récents et qui n’ont pas encore eu le temps de produire sur les masses leur effet psychologique. — Toute l’histoire de la Russie, jusqu’à nos jours, explique suffisamment pourquoi, malgré la centralisation, elle devait longtemps rester réfractaire à l’égalitarisme occidental. […] Mais il est certains effets, favorables à l’égalitarisme, qui tiennent aux qualités propres de la dernière forme sociale examinée.

714. (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre II : M. Royer-Collard »

. — Les fleuves ne remontent pas vers leur source ; les événements accomplis ne rentrent pas dans le néant. » Il disait à la Sorbonne : « A mesure que la réflexion retire la causalité que l’ignorance avait répandue sur les objets, les volontés locales, exilées du monde matériel, sont successivement rassemblées et concentrées par la raison en une volonté unique, source commune de toutes les volontés contingentes, cause première et nécessaire que la pensée de l’homme affirme sans la connaître, et dont elle égale le pouvoir à l’étendue, à la magnificence, à l’harmonie des effets qu’elle produit sous nos yeux. » Il invente des expressions superbes, qu’on n’oublie plus, images puissantes qui condensent sous un jet de lumière de longues suites d’abstractions obscures. […] Ayant les mêmes effets et la même nature, elle a la même autorité et les mêmes droits. […] Qu’on puisse tirer de la vérité des effets utiles, il ne l’a jamais soupçonné.

715. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 404-405

Son Ouvrage de l’Institution d’un Prince, adressé à François I, n’a, à la vérité, que le mérite d’exposer des maximes assez communes ; mais c’est toujours beaucoup de savoir s’attacher à celles qui sont avouées de tout le monde, & de se garantir de la démangeaison d’en hasarder de nouvelles, dont souvent le premier effet est d’étonner par la hardiesse, & le second d’abuser par l’erreur.

716. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » pp. 83-84

Le succès soutenu de l’Ouvrage de M. l’Abbé de Crillon, les vains efforts des Philosophes pour le décrier, les heureux effets qu’il a déjà produits sur l’opinion publique, semblent autoriser notre prédiction.

717. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — N. — article » pp. 417-418

Il est un des premiers qui ait donné au Public un Cours de Phisique expérimentale, en quoi il a été très-utile à ceux qui veulent étudier la Nature, plus facile à connoître par les effets que dans les causes.

718. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Première partie — Section 11, que les beautez de l’execution ne rendent pas seules un poëme un bon ouvrage, comme elles rendent un tableau un ouvrage precieux » pp. 71-72

Nous y retrouvons la chair des hommes, et nous reconnoissons dans ses païsages les differens effets de la lumiere et la couleur naturelle de tous les objets.

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