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924. (1888) La vie littéraire. Première série pp. 1-363

Vous n’espériez plus en rien, pas même, comme M. de Laveleye, dans des principes de droit public. […] Les politiques sont comme les chevaux, ils ne peuvent marcher droit sans œillère. […] Il les domine : — Vous n’avez pas le droit de m’interrompre. […] C’est avec Virgile, Ovide et Lucain qu’il fit son droit à Paris. […] » Bientôt elle apprend qu’elle est poitrinaire et que le poumon droit est pris.

925. (1897) La vie et les livres. Quatrième série pp. 3-401

Il invectiva violemment la société et lui reprocha de méconnaître par ses coutumes, par ses institutions, par ses opinions les droits sacrés de l’amour. […] Il avait ce teint bruni, ces yeux marrons et veloutés, ce nez droit qui n’appartiennent qu’au mélange des races indiennes et caucasiques. […] L’homme nous prend des choses auxquelles nous avons droit, et, en échange, il nous ôte son chapeau. […] Rien ne saurait prévaloir contre des droits et des devoirs auxquels la République ne peut renoncer sans déchéance. […] La France, par des traités formels, doit exercer certains droits et accomplir certains devoirs, au pays des « capitulations » et des massacres.

926. (1907) Propos de théâtre. Quatrième série

Thérèse donne tout droit dans le piège. […] Droit de vie et de mort ! […] Tu lui refuses le droit au bonheur. […] Il y renonce après résistance et avec douleur, sentant bien qu’il n’a guère le droit de revendiquer les droits paternels, après avoir traité si cavalièrement les devoirs conjugaux. […] On voit que c’est un cœur droit ; mais il est furieusement indiscret.

927. (1887) Études critiques sur l’histoire de la littérature française. Troisième série pp. 1-326

Descartes, jaloux de Pascal, lui a-t-il indûment contesté ses droits ? […] Tout ce que l’on peut dire de l’hôtel de Rambouillet, c’est que la nature, en dépit des beaux sentiments, n’y perdait pas ses droits. […] Mais c’est peut-être aussi que le roman n’avait pas conquis le droit de s’occuper d’une petite lingère et d’une maîtresse d’hôtel, ou, si l’on aime mieux, le droit d’égaler la diversité de ses peintures à la diversité des manifestations de la vie. […] Pendant plus d’un siècle, on a feint de croire, on a peut-être cru que la passion, comme le feu, purifiait tout ce qu’elle touchait, et que l’amour, pourvu qu’il fût sincère, fondait un droit contre le droit même. […] Et parce que Voltaire voulait établir à Genève un théâtre, aucun Genevois n’était en droit de le trouver mauvais.

928. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — F — Frémine, Charles (1841-1906) »

Ils n’ont pas le port droit des ormes, Ni des chênes les hauts cimiers, Ils sont trapus, noirs et difformes… Pourtant, qu’ils sont beaux, mes pommiers !

929. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 256-257

Les hommes, en général, n’approfondissent jamais rien ; l’illusion, la flatterie, les décident ; & par-là le bon goût & la Littérature trouvent leurs premiers destructeurs dans ceux qui pourroient le plus aisément en soutenir les droits & en perpétuer la gloire.

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