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1154. (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXVIIIe entretien. De la littérature de l’âme. Journal intime d’une jeune personne. Mlle de Guérin » pp. 225-319

Mlle de Guérin I Toute âme est une scène, sur laquelle la vie, obscure ou publique, joue des drames qui arrachent le sourire ou les larmes aux spectateurs ou aux acteurs des événements dont se compose notre existence.

1155. (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCVIe entretien. Alfieri. Sa vie et ses œuvres (1re partie) » pp. 413-491

IV Le fait est que les Italiens de 1812, honteux de n’avoir participé que d’esprit au grand drame français et européen de la révolution française, avaient résolu d’avoir dans un seul homme un grandissime poète et un grandissime citoyen.

1156. (1865) Cours familier de littérature. XX « CXVIIIe entretien. Littérature américaine. Une page unique d’histoire naturelle, par Audubon (2e partie) » pp. 161-239

Le mâle, aussi léger que le papillon, décrit autour d’elle des cercles rapides, remonte, redescend, remonte encore… VI Mais voici le plus beau des drames de ce Shakespeare de la nature.

1157. (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre IV. Les tempéraments et les idées (suite) — Chapitre V. Jean-Jacques Rousseau »

Ajoutons à cette disposition la sensibilité débordante de Rousseau : pour elle, tout prend un sens, tout acquiert de la valeur ; toutes les bagatelles ou les vulgarités de la vie domestique et des rapports familiers deviennent la représentation symbolique du drame pathétique qui se joue en son cœur.

1158. (1890) L’avenir de la science « XV » pp. 296-320

Tracer des divisions absolues dans la littérature, déclarer que toute œuvre sera une épopée, ou une ode, ou un roman, et critiquer les œuvres du passé d’après les règles qu’on s’est posées pour chacun de ces genres, blâmer Dante d’avoir fait une œuvre qui n’est ni une épopée, ni un drame, ni un poème didactique, blâmer Klopstock d’avoir pris un héros trop parfait, c’est méconnaître la liberté de l’inspiration et le droit qu’a l’esprit de souffler où il veut.

1159. (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1869 » pp. 253-317

L’avocat, c’était Lachaud, l’innocenteur patenté des assassins, un acteur de bas drame, apportant à son client une fausse émotion, une fausse sensibilité, une déclamation gesticulante et ambulatoire.

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