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823. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Le Marquis Eudes de M*** »

Mais le xixe  siècle n’a qu’un assez maigre sourire, et il tarira bientôt sur les lèvres de ce pauvre siècle gourmé de doctrine quand il verra et rencontrera, comme un obstacle devant lui, la science immense qu’un catholique a su mettre au service de sa pensée et dont il construit la justification rationnelle de sa foi.

824. (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Gustave Rousselot  »

Il C’est, en effet, l’inspiration de cette doctrine dont Condorcet fut le philosophe.

825. (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Laurent Pichat »

Certainement, il n’y a pas partout de la poésie, en ces Réveils, mais enfin il y en a assez pour faire mesurer ce qu’il y en aurait si l’auteur s’était abandonné à sa nature, et n’avait pas versé dans des idées et des doctrines qui rongent et diminuent les poètes, mais qui ne sont pas de force à complètement les supprimer !

826. (1905) Promenades philosophiques. Première série

L’idéalisme est la doctrine régnante en philosophie. […] La doctrine qui en dérive se dresse, si on l’attaque de front, telle qu’une imprenable forteresse : tout raisonnement s’émousse impuissant contre elle. […] Les doctrines explicatives des phénomènes vitaux sont l’animisme, le vitalisme et l’unicisme ou monisme. […] La troisième doctrine, unicisme ou monisme, est aussi la plus ancienne. […] Ce qui domine aujourd’hui les théories sur la vie c’est la doctrine de l’énergie.

827. (1884) Les problèmes de l’esthétique contemporaine pp. -257

— Cette doctrine est plus conséquente, et elle est vraie. […] Spencer, qui a complété par des vues scientifiques les doctrines trop métaphysiques de Schiller et de Schelling. […] Aussi pensons-nous, contrairement à la doctrine habituelle, à celle de Kant, de Maine de Biran, de Cousin et de Jouffroy, que tous nos sens sont capables de nous fournir des émotions esthétiques. […] Même doctrine dans M.  […] En second lieu, les sentiments ont un objet plus général et plus abstrait ; ils n’ont pas besoin, pour être excités, d’objets extérieurs présents et tangibles ; ils peuvent s’appliquer non seulement à des êtres réels, mais à de pures idées, à de simples possibilités, à des formes, à des lois ; par exemple un peuple entier peut se passionner pour une idée, pour une doctrine philosophique ou politique, pour un système social, à plus forte raison pour un poème, un drame, un roman où la doctrine sera mise en action.

828. (1908) Jean Racine pp. 1-325

Le jansénisme, c’est la restauration, par deux théologiens passionnés, Jansénius et Saint-Cyran, de la doctrine de saint Augustin, le plus subtil des dialecticiens et le plus tourmenté des hommes. […] Dans cette page, d’ailleurs, Nicole n’exprimait rien de nouveau : il rappelait simplement l’éternelle doctrine de l’Église. […] La vie des neuf dixièmes des chrétiens, au xviie  siècle et dans tous les temps, n’a jamais été ni pu être qu’un compromis — généralement dénoncé et expié à l’heure de la mort — entre la nature, les plaisirs, les commodités ou les exigences de la vie sociale — et la stricte doctrine de l’Église, — et, si vous voulez, entre le paganisme et le christianisme. […] Et, plus loin, il se montre jaloux de « réconcilier la tragédie avec quantité de personnes célèbres par leur piété et leur doctrine, qui l’ont condamnée dans ces derniers temps ». […] Le désir de la gloire et la vivacité des passions ne faisant plus obstacle à sa foi religieuse, il se ressouvint de la doctrine janséniste sur le théâtre ; de cette doctrine qui l’avait tant irrité onze ans auparavant et qui, aujourd’hui, ne lui paraissait que trop vraie.

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