À ces différents points de vue nous nous trouverons en présence de deux séries de doctrines.
Il faut dire encore que la pensée devient plus hardie et plus franche ; qu’elle soumet au contrôle de la raison les traditions les plus accréditées ; qu’elle réduit, par le contact étroit avec les réalités, la part du merveilleux, du romanesque, du préjugé ; qu’elle juge avec une entière indépendance les hommes et les doctrines ; qu’elle est d’ailleurs dans un perpétuel état de fermentation qui produit pêle-mêle des rêveries, des utopies, des chimères, mais aussi des idées neuves et des projets viables.
Et si Wagner a cru, plus modeste que son maître, reprendre seulement la doctrine de Schopenhauer, qui de nous le pourra blâmer de n’avoir point compris les Parerga ?
La philosophie évolutionniste a confirmé cette doctrine.
Et la voilà qui s’élève contre la bassesse de la philosophie du philosophe du Midi, le terre-à-terre égoïste de sa doctrine, le vilain pessimisme qui se dégage de sa prose. « Il est abominable, il est abominable avec ses appréciations sur la femme !
Il donne néanmoins aux doctrines évangéliques dont il est le ministre quelque chose de lui-même, la poésie de son platonisme, le vague de son imagination, la mélancolie de son cœur.