Sa Baigneuse, une grosse femme avachie et déformée par l’embonpoint ; capitonnée au dos comme un fauteuil, et digne de figurer sur un champ de foire. […] Il est bien entendu que la langue scientifique étant beaucoup trop austère et exigeant des connaissances étymologiques assez étendues, on lui substitue un jargon licencieux digne des bas lieux. […] A la manière des maîtres, dignes de ce nom, il trace ses personnages à grands traits, il en fait ressortir les caractères distinctifs, il en constitue l’ensemble par de larges touches afin de frapper plus immédiatement son lecteur. […] Il n’est pas bon que notre jeunesse dépense son temps et son enthousiasme pour des œuvres qui n’en sont pas dignes.
» Pourquoi cette pièce a-t-elle été omise dans notre Anthologie, dont elle était si digne ?
L’éducation de M. de Saint-Victor serait à rechercher si l’on faisait sur lui (et il en est digne) une véritable étude.
Au reste, un seul ouvrage où un sentiment vrai, une situation touchante, une idée digne d’être méditée, apparaîtraient sous des formes qui auraient attrait et fraîcheur, servirait plus la cause du goût et de la morale délicate que toutes ces discussions et récriminations stériles que, pour cette raison, nous nous hâtons de clore.
Dumas qui, en un ou deux moments, avait pu sembler forcer la sienne, a bien plutôt, le reste du temps, donné à regretter qu’il en abusât en sens contraire par son trop de facilité à la répandre et à l’égarer dans des collaborations peu dignes de lui.
Il parle de lui-même d’une manière digne, c’est-à-dire, rapide et indifférente.