Et cependant un spectateur difficile eût pu trouver quelques défauts dans sa manœuvre.
Il est bien difficile à une comédienne, belle et soigneuse de sa personne, d’observer si bien sa conduite, que l’on ne puisse l’attaquer.
Il affirmait que Baudelaire était un sublimé de Musset, mais faisant mal les vers, n’ayant pas l’outil du poète ; il ajoutait qu’en prose, il était un prosateur difficile, laborieux, sans ampleur, sans flots, que l’auteur impeccable n’avait pas la plus petite chose de l’auteur impeccable, — mais ce qu’il possédait, ce Baudelaire, au plus haut degré, et ce qui le faisait digne de la place qu’il occupait : c’était la richesse des idées.
La perte de deux petites filles, l’existence avec un mari souffrant continuellement de ses blessures, et de la ruine d’une santé détruite par la campagne de Russie, faite tout entière, l’épaule droite cassée, et encore tout jeune ; tout ardent de vaillance, et tout irrité de ne pouvoir rentrer dans la vie militaire, de ne pouvoir accepter d’être l’aide de camp du roi, ainsi que le sont ses camarades D’Houdetot et De Rumigny, de ne pouvoir faire les campagnes d’Afrique… Puis veuve, avec une petite fortune en terres, aux fermages difficiles à recouvrer.
Même pour Descartes : — Il est difficile de douter de sa propre existence (cogito, ergo sum) ; Où aurions-nous pu prendre l’idée d’un être parfait s’il n’y avait en nous qu’imperfection ?
Quand on auroit la plume & la liberté du Président de Thou, il seroit difficile de rendre les premiers siécles de notre Monarchie intéressans.”