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465. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXXIX » pp. 316-320

Il arriva même, je pense, que pour élargir un peu cette route disputée, il y eut quelques jeunes critiques plus osés qui n’hésitèrent pas à faire sauter (surtout du côté de Racine) quelque portion du marbre sacré, quelque coin des degrés de ces temples augustes.

466. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Note. »

Certain comme je le suis d’être dans le vrai relativement à ce caractère célèbre, sur lequel j’ai recueilli nombre de témoignages intimes, j’avoue avoir éprouvé quelque impatience en entendant ce concert de choses fausses et convenues, dites et répétées par des gens qui n’étaient pas tous juges au même degré.

467. (1874) Premiers lundis. Tome I « Ch.-V. de Bonstetten : L’homme du midi et l’homme du nord, ou l’influence du climat »

Le climat n’est pas un agent simple, une force unique : il n’est pas seulement déterminé par le degré de latitude d’un pays, comme l’indiquerait son nom et comme parut le croire Montesquieu.

468. (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Introduction. Origines de la littérature française — 2. Caractère de la race. »

Notre nation, ce me semble, est moins sensible que sensuelle et moins sensuelle qu’intellectuelle : plus capable d’enthousiasme que de passion, peu rêveuse, peu poétique, médiocrement artiste, et, selon le degré d’abstraction et de précision que comportent les arts, plus douée pour l’architecture que pour la musique, curieuse surtout de notions intelligibles, logicienne, constructive et généralisatrice, peu métaphysicienne ni mystique, mais positive et réaliste jusque dans les plus vifs élans de la foi et dans les plus aventureuses courses de la pensée.

469. (1763) Salon de 1763 « Peintures — Vien » pp. 202-205

L’harmonie des couleurs, si importante dans toutes compositions, était essentielle dans celles-ci ; aussi y est-elle portée au plus haut degré.

470. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre septième. Les altérations et transformations de la conscience et de la volonté — Chapitre deuxième. Troubles et désagrégations de la conscience. L’hypnotisme et les idées-forces »

De même, pourquoi une sensation ne peut-elle avoir une existence consciente sans un certain degré d’attention ? C’est que, pour atteindre un certain degré d’intensité distincte, la partie du sensorium affectée doit recevoir un « surplus de nutrition ». […] Tout état psychique renferme, à un degré quelconque, sensation et appétition, par conséquent une opposition de fait entre l’action de l’extérieur et la réaction de l’intérieur. Cette opposition de fait n’a pas besoin d’être pensée et jugée pour être immédiatement sentie, et il est bien difficile qu’elle ne soit pas toujours sentie à quelque degré. […] Une science plus avancée que la nôtre découvrira la vie partout, et, avec la vie, du mental à un degré quelconque, de la sensation et de l’appétit ; si bien qu’on aura fini par exorciser le fantôme de l’inconscient et par reconnaître ce que nous avons proposé d’appeler l’ubiquité de la conscience.

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