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1282. (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Anthologie grecque traduite pour la première fois en français et de la question des Anciens et des Modernes »

. — Ou bien c’est un menuisier émérite qui consacre à Minerve ses outils : « Théris, l’habile ouvrier, consacre à Minerve une coudée bien droite, une longue scie courbée du côté du dos, une hache, un rabot bien coupant, une tarière avec sa courroie, outils d’une profession qu’il a cessé d’exercer. »     Il y en a même un second, Léonticus, qui s’acquitte du même vœu avec plus de détail encore. […] » Il n’y avait rien de banal dans cet éloge ; une seconde épigramme de Léonidas sur le même Aristocratès nous donne de nouveaux détails et nous apprend que cet homme gracieux et sensible avait eu, en mourant, un regret : c’était d’être resté célibataire, d’avoir eu sous les yeux, à sa dernière heure, un foyer bientôt désert et une maison sans enfants : « Une maison sans colonnes est triste à voir. » Mais, tout compte fait, et bien que sachant le mieux, il s’en était tenu au plus sûr : il avait craint la perfidie du sexe.

1283. (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Madame Roland, ses lettres à Buzot. Ses Mémoires. »

Il relève avec soin des détails qui tiennent au goût. […] Assez de détails : courons au résultat.

1284. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Mémoires de Malouet (suite et fin.) »

C’est ainsi que la page suivante a toute sa valeur, venant de lui ; elle résume encore aujourd’hui avec exactitude ce que tant de publications récentes et de correspondances secrètes ont appris et démontré en détail : il vient de faire une revue générale des partis : « … Tel était alors l’état de la nation dont les représentants faibles ou corrompus avaient à régler les destinées ; ils en étaient incapables. […] Dans un écrit, — malheureusement inachevé, — intitulé : Détails sur mon dernier exil ; causes probables, Malouet nous met dans le secret de ses relations avec M. 

1285. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. EUGÈNE SCRIBE (Le Verre d’eau.) » pp. 118-145

Dites, ô vous qui vous montrez les plus sévères, une telle comédie ne ressemble-t-elle pas assez bien aux femmes de Paris elles-mêmes, à ces femmes délicates, élégantes, de haut comptoir ou de boudoir, qui n’ont rien de l’entière beauté à les regarder en détail, grêles, pâles, de complexion peu franche ? […] Quand on lui avait raconté ce détail, elle n’avait pas écouté, ce semble, tant sa pensée était ailleurs ; mais voilà que sa jalousie en éveil a intérêt à s’en ressouvenir, et il se trouve qu’elle a entendu comme après coup ; elle se ressouvient.

1286. (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « M. DE BARANTE. » pp. 31-61

Sans entrer dans les détails d’enfance que nous savons écrits et retracé avec émotion par la plume la mieux informée et la plus fidèle, il convient seulement pour notre objet de remarquer que l’éducation première de Prosper de Barante fut plutôt domestique que scolaire. […] Il existe un manuscrit des Mémoires dans lequel on lit (j’ai pu m’en assurer) des détails intéressants que l’imprimé ne reproduit pas toujours.

1287. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE PONTIVY » pp. 492-514

Dévoilons-en pourtant, avec la pudeur qui sied, un modèle de plus, déjà bien ancien, et dont les monuments secrets nous sont venus dans un détail heureux où nous n’aurons qu’à choisir. […] J’ai eu des torts, des détails de froideur, de négligence ; je le confesse et j’en pleure : mais que sont-ils ?

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