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1767. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Théocrite »

En ne se prenant ainsi qu’à la portion piquante et curieuse de l’idylle grecque, et en laissant de côté la seconde moitié qui est tout un ardent récit de l’égarement, Virgile a fait preuve de goût ; il n’a pas essayé de lutter contre un petit poëme accompli ; il se réservait de prendre ailleurs sa revanche en fait d’amour, et, sans s’attaquer à la violente et brève Simétha, il préparait les langueurs passionnées de sa Didon.

1768. (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre deuxième. Les images — Chapitre premier. Nature et réducteurs de l’image » pp. 75-128

Dans une observation très curieuse faite par le Dr Lazarus sur lui-même, on voit non moins nettement comment la sensation excitatrice, tour à tour présente ou absente, provoque et supprime tour à tour l’illusion.

1769. (1858) Cours familier de littérature. V « XXXe entretien. La musique de Mozart (2e partie) » pp. 361-440

Il est curieux de lire ce que d’Aponte raconte, dans ses Mémoires, de sa première entrevue et de sa liaison constante ensuite avec le génie encore méconnu de la musique.

1770. (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIe entretien. Vie et œuvres de Pétrarque » pp. 2-79

» Quelle perte pour les érudits, les curieux et les amants !

1771. (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIVe entretien. Littérature, philosophie, et politique de la Chine » pp. 221-315

Ceux qui seront curieux de s’en convaincre n’ont qu’à jeter les yeux sur les notes qu’on a mises à la tête de chaque King dans la grande édition du palais ; ils verront avec surprise qu’on n’a jamais poussé si loin les recherches et la critique pour aucun livre profane.

1772. (1859) Cours familier de littérature. VII « XLe entretien. Littérature villageoise. Apparition d’un poème épique en Provence » pp. 233-312

Son poème, c’est lui, c’est son pays, c’est la Provence aride et rocheuse, c’est le Rhône jaune, c’est la Durance bleue, c’est cette plaine basse, moitié cailloux, moitié fange, qui surmonte à peine de quelques pouces de glaise et de quelques arbres aquatiques les sept embouchures marécageuses par lesquelles le Rhône, frère du Danube, serpente, troublé et silencieux, vers la mer, comme un reptile dont les écailles se sont recouvertes de boue en traversant un marais ; c’est son soleil d’une splendeur d’étain calcinant les herbes de la Camargue ; ce sont ses grands troupeaux de chevaux sauvages et de bœufs maigres, dont les têtes curieuses apparaissent au-dessus des roseaux du fleuve, et dont les mugissements et les hennissements de chaleur interrompent seuls les mornes silences de l’été.

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