Peut-être n’est-il pas aussi éloigné de penser à son salut que sa cour le croit. […] Je lui parle de Dieu, et elle me croit d’intelligence avec le roi. […] Elle s’est retirée à Clagny ; toute la cour croit qu’ils sont brouillés sans retour. […] Si Dieu nous le conserve, il n’y aura plus qu’une religion dans son royaume ; c’est le sentiment de M. de Louvois, et je le crois là-dessus plus volontiers que M.  […] Quelques-uns croient que je « eux la ramener à Dieu.

Ce dernier trait est plus vrai de Marmontel qu’il n’a l’air de le croire quand il nous le dit en souriant. […] Marmontel s’était senti éloquent sur l’heure en parlant à M. de Choiseul, et il croyait l’être de nouveau en donnant de souvenir ce qu’il appelait une « esquisse légère » de son ancien discours, tandis qu’il n’en donnait qu’une charge. […] Marmontel débuta par des tragédies : le croirait-on ? […] Je crois que cet éloge pouvait s’accorder à Mairan, mais à d’Alembert, j’en doute. […] Il croyait volontiers qu’avec des Contes moraux, des Bélisaire et des Incas, on corrige le monde.

Florus disait sous Trajan : « Sora (qui pourrait le croire ?) […] Je suis donc autorisé à soupçonner que cette historiette n’est qu’un moyen ingénieux d’insinuer et de glisser impunément un dogme faux et ridicule auquel Voltaire ne croyait pas lui-même, mais qu’il n’était pas fâché de faire croire aux autres. […] Ne croit-on pas entendre don Quichotte parler à sa Dulcinée ? […] Ce principe est de toute évidence, et je ne crois pas qu’on se soit jamais avisé de le contester. […] Croit-on que sa chute importe à l’honneur du goût de Voltaire ?

Ces auteurs ne le croyaient pas, mais ils l’ont fait croire. […] En d’autres termes, je crois à la loi naturelle. […] Lorsqu’il s’est repris à croire en Dieu, il s’est repris à croire à tout le reste. […] je ne le crois pas. […] Mais comment pourrais-je le croire jamais ?

On croit à chaque instant que l’on va voir apparaître sur la prairie un cerf ou un chevreuil. […] Je crois facilement que ce jeu du Brabant est beau. […] Celui qui ne vous connaît pas ne croirait guère que vous avez des goûts si pratiques. […] — De quel bois le croyez-vous fait ? […] — Pas autant qu’on le croirait.

Croce aboutit à l’anarchie, parce qu’il ne croit pas à la réalité de ces principes directeurs. […] Je ne le crois pas. […] Croce ne semble le croire. […] La Renaissance déjà n’y croyait plus guère et n’a vu en eux qu’un « moyen » de théâtre, tout extérieur. […] Je ne crois guère à l’efficacité de « l’histoire authentique » pour la persuasion des spectateurs.