/ 2038
1873. (1902) Le critique mort jeune

Nous lui avons reconnu trop peu de sensibilité, nous l’avons trouvé trop purement intellectuel, — dirons-nous pour le craindre ? […] Henri de Régnier a d’ailleurs le don du style spirituel et ne craint pas quelque préciosité. […] Lucien Muhlfeld qu’il faut craindre de n’en pouvoir, parler de n’en pouvoir même dire du mal sans paraître soudoyé.

1874. (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLVIIIe entretien. Littérature latine. Horace (2e partie) » pp. 411-480

« Celui-là avait du bois de chêne et un triple airain autour du cœur, qui confia le premier au féroce Océan une planche fragile, sans craindre ni le fougueux vent d’Afrique s’entrechoquant avec les aquilons, ni les mornes et pluvieuses Hyades, ni les convulsions du Notus, ce dominateur irrésistible de l’Adriatique, soit qu’il veuille enfler ou aplanir ses vagues !

1875. (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Edmond et Jules de Goncourt »

On dirait souvent qu’ils nous livrent le travail préparatoire de leur style, non leur style même, parce que l’impression de l’artiste se fait sentir plus immédiate et plus vive dans l’ébauche intempérante que dans la page définitive, et qu’ils craignent, en châtiant et terminant l’ébauche, d’en amortir l’effet.

1876. (1890) L’avenir de la science « X » pp. 225-238

La belle et grande critique, au contraire, ne craint pas d’arracher la fleur pour étudier ses racines, compter ses étamines, analyser ses tissus.

1877. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Introduction, où l’on traite principalement des sources de cette histoire. »

Le nom de Lucas (contraction de Lucanus) étant fort rare, on n’a pas à craindre ici une de ces homonymies qui jettent tant de perplexités dans les questions de critique relatives au Nouveau Testament.

1878. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 mars 1886. »

Un seul serait à craindre, M. 

/ 2038