De même, dit-il, il convient de continuer à se servir d’une théorie qui a permis de grouper un nombre incalculable de faits et qui chaque jour conduit à en découvrir de nouveaux. […] Parmi les représentants du dynamisme analytique, il convient de placer Condillac. […] Mill lui-même convient que cette unité ne peut être un simple produit des lois de la pensée, et fait appel au Moi.
Cela ne faisait pas le compte du bonhomme Platter : n’ayant point notre individualisme insouciant et léger, il ne lui convenait pas d’avoir « trimé » toute une longue vie d’homme, d’avoir péniblement, lentement gagné de la considération, du renom, un rang, d’avoir fait de son fils un savant notable, et d’avoir porté sa famille à la force du poignet au niveau des meilleurs bourgeois de sa ville, pour que ce nom de Platter s’éteignit après deux générations, et que tout ce travail, cet âpre effort fussent en pure perte et soudain anéantis. […] Il était convenu surtout qu’on ne pouvait le lire, et, de fait, je crois que personne ne le lisait, pas même les critiques qui en parlaient. […] C’est en vertu du même réalisme intransigeant, que d’Aubignac, ce prétendu pédant confit en Aristote, purge la tragédie de poésie lyrique : et, forcé de convenir que le vers tragique équivaut à la prose de la conversation réelle, il proscrit rigoureusement les stances comme invraisemblables, à moins, ajoute-t-il par un curieux scrupule, qu’elles ne soient données pour stances, et que le héros n’ait eu, en effet, le temps et le goût de mettre sa douleur en vers. […] Je conviendrai, pour être juste, qu’il y a dans cette Histoire véritable des pensées et des traits dignes de Montesquieu : la fameuse déclaration de principes qui est comme la formule du cosmopolitisme de ce siècle raisonneur et bienfaisant : « Si je savais quelque chose qui me fût utile et qui fût préjudiciable à ma famille, etc… » : cette phrase si caractéristique a d’abord eu sa place dans l’Histoire véritable.
Je dis à ces deux dames qu’il convenait, pour l’intérêt de leurs enfants, et surtout pour empêcher l’établissement de quelque autre habitant, de partager entre elles le fond de ce bassin, qui contient environ vingt arpents. […] Il cultivait indifféremment, sur les deux habitations, les terrains qui lui semblaient les plus fertiles, et il y mettait les semences qui leur convenait le mieux.
Il convient seulement, par ce crayon, d’esquisser de sa physionomie les traits extérieurs qui la révélaient à autrui ; traits extérieurs qui chez tout homme d’intérieur un peu complexe, sont à la fois, mêlées d’indiscernable manière, l’expression et la dissimulation de ce qu’il est. […] Il conviendra de chercher la mesure dans laquelle fut ou non française l’œuvre de Mallarmé. […] Il n’aborde que les sujets pour lesquels il dispose du vocabulaire qui leur convient. […] De l’attitude qui ne me convient pas, le moindre (défaut est d’ajouter encore à l’obscurité de Mallarmé, de croire que tout ce qui sort de lui est un mystère, « l’innocent, dit Mallarmé lui-même, annonçât-il se moucher38 ». […] C’est par-là qu’entre dans l’art de Mallarmé le symbole, et que se relie à son esthétique le symbolisme dans la mesure où convient au symbolisme son nom.
. — Enfin dans Valentine, dont le dénouement n’est ni neuf ni habile, j’en conviens, la vieille fatalité intervient pour empêcher la femme adultère de jouir, par un second mariage, d’un bonheur qu’elle n’a pas su attendre. — Reste Jacques, le seul qui ait été assez heureux, je crois, pour obtenir de vous quelque attention. » Et l’apologie, très habile, commence par l’aveu que l’artiste a pu pécher, que sa main sans expérience et sans mesure a pu tromper sa pensée, que son histoire ressemble un peu à celle de Benvenuto Cellini, qui s’arrêtait trop au détail en négligeant la forme et les proportions de l’ensemble. […] Fuyez-les comme la peste, ils sont les vibrions de la littérature20. » C’est là, on en conviendra, une mâle et fière rhétorique qui vaut toutes les rhétoriques de l’école. […] L’outil travaille à vide ; que devient l’artiste dans son frivole labeur, s’il ne l’applique pas à quelque matière résistante, s’il ne s’occupe que de la forme, indifférent aux choses, s’il ne se fait pas une loi de pénétrer en tout sujet au-delà du banal et du convenu et de donner des dessous et de la solidité à sa peinture ? […] … Je conviendrai avec vous que Feuillet et moi nous faisons, chacun à notre point de vue, des légendes plutôt que des romans de mœurs.
oui, c’est convenu ! […] Vous n’en convenez pas, j’en suis sûr ; il vous plaît de nous trouver étranges d’applaudir aujourd’hui votre Claude II. […] Mais alors, en pleine farce, dans un monde de fantaisie où s’agitent des fantoches, quand il est bien convenu d’avance qu’on est là pour entendre des folies, qui donc songerait à se fâcher ? […] Pour des raisons qu’il est inutile de rapporter ici, mais qui sont plausibles, les futurs doivent être unis presque séance tenante, et il a été convenu qu’on n’irait pas à l’église. […] Daniel ne s’en émeut pas : il a été convenu qu’on n’irait point à l’église ; il lui suffit.