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1140. (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXVIe entretien. Considérations sur un chef-d’œuvre, ou le danger du génie. Les Misérables, par Victor Hugo (4e partie) » pp. 81-143

Il risque plusieurs fois de se trahir en montrant plus de richesses qu’il ne convient à une redingote râpée comme la sienne. […] XXI « Il se trouva que l’amour qui se présenta était précisément celui qui convenait le mieux à l’état de son âme.

1141. (1867) Cours familier de littérature. XXIV « CXLIVe entretien. Mélanges »

Ses amis lui firent des représentations, s’affligèrent et le quittèrent, mais sans éclat et sans reproche ; la prudence et la décence furent de leur côté, il faut en convenir. […] — Oui, me répondit-il avec un air d’embarras et en détournant les yeux. — Mais vous m’aviez promis qu’il ne paraîtrait qu’après que vous me l’auriez fait relire à moi-même, et sans doute vous l’avez rendu aussi inoffensif que nous en étions convenus et vous en avez changé l’adresse et le titre ?

1142. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre septième. »

Le doute sur le vrai et le bien ne convient qu’aux esprits très-légers ou exclusivement occupés de leurs commodités présentes. […] Il convenait à celui par qui l’ordre et l’unité s’établissaient dans l’État, de les prescrire dans les ouvrages de l’esprit.

1143. (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre premier »

Cet éloge convient à Balzac. […] On y touchait du doigt ces perfectionnements que Descartes loue dans Balzac : cette suite, cette liaison des parties, ce plan conçu avec force et clarté, ce langage précis, figuré avec mesure, ce tour libre et majestueux, cette noblesse qui n’est que l’unité de ton dans un sujet où il n’est rien entré qui n’y convienne.

1144. (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre dixième. »

On prête à l’oiseau ce qui convient au quadrupède ; on fait faire au plus petit ce qui demanderait la force et la taille du plus grand. […] Plus d’un vers s’est présenté tout fait à son esprit dans l’inspiration, petit ou grand, à la place où il convenait, et il est allé s’y mettre de lui-même sans que le poète l’eût d’abord mesuré.

1145. (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre VI. Premiers pas hors de Saint-Sulpice  (1882) »

Nous nous estimons trop pour convenir l’un vis-à-vis de l’autre d’une faiblesse. […] L’habitude de l’Orient de ne marcher dans les rues que précédé d’un kavas me convenait assez ; car la modestie est relevée par l’appareil de la force.

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