Un jour (vers 1828) qu’il s’entretenait avec M. de Latour, comme celui-ci avait amené dans la conversation quelques noms contemporains de femmes-poètes, Lamartine s’était écrié : « Mais il y a bien autre chose au-dessus, bien au-dessus de tout cela ! […] Toutes les voix qui comptent parmi ses contemporains ont été unanimes à la louer comme il faut et à la définir des mêmes traits.
[Le Théâtre contemporain (1888).] […] Mais Banville aura des successeurs, et le théâtre verra fleurir des œuvres lyriques fantaisistes, tendres et farces simultanément, qui peut-être n’auraient plus de public si des entreprises comme le Chemineau ne maintenaient en appétit de rythmes et d’images les attentions contemporaines.
Il est fort pénible de décomposer les éléments d’un comique, surtout d’un comique contemporain. […] Pourtant, je m’en voudrais, relisant un jour ces chroniques, de n’y trouver pas assez souvent le nom du meilleur fantaisiste dont elles étaient contemporaines et de ne pas avoir publié le plaisir que je lui avais dû.
Ils abordèrent le roman contemporain ; mais ils y portèrent des yeux accoutumés à regarder les petites choses du xviiie siècle et à tenir compte des moindres détails de cette société de dessus de porte et de trumeau. […] Ce livre, que j’aime à opposer aux autres livres de MM. de Goncourt, ce livre très pailleté et très étincelant, n’avait point d’analogue alors dans la littérature contemporaine.
Quant aux événements contemporains qui viennent se mirer dans ces pages ; ils sont bien de taille avec elles. […] Armand Marrast, comme Janin, était de ces talents, jolis et éblouissants, qui s’enferrent sur des bévues et par là ne sont plus comptés pour ce qu’ils valent, tandis que la médiocrité correcte et posée de Carrel était de celles qui font les meilleures affaires d’un homme parmi ses contemporains.
L’auteur des Souvenirs de Madame de Créqui, dont on peut tout croire et tout suspecter, fut un des excentriques les plus curieux de la littérature contemporaine. […] de cet œil-là, faire flamber tous les caprices contemporains, toute cette paille vide qui n’avait jamais vu sur sa tige mûrir les épis de l’amour.