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1267. (1868) Nouveaux lundis. Tome X « De la poésie en 1865. (suite.) »

Je n’imiterai pas ces tourmenteurs des ombres Qui fouillent un passé comme on force un tombeau, Je sais trop qu’en moi-même il est des recoins sombres Que fuit ma conscience en voilant son flambeau !

1268. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Le Brun »

Il faut voir encore comme en toute occasion le poëte a conscience de lui-même, comme il a foi en sa gloire, et avec quelle sécurité sincère, du milieu de la tourbe qui l’importune, il se fonde sur la justice des âges : Ceux dont le présent est l’idole Ne laissent point de souvenir ; Dans un succès vain et frivole Ils ont usé leur avenir.

1269. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre premier. De la première époque de la littérature des Grecs » pp. 71-94

Hérodote, qui vivait presque à la même époque, raconte le juste et l’injuste, comme les présages et les oracles ; le crime lui paraît de mauvais augure, mais ce n’est jamais par sa conscience qu’il en décide.

1270. (1861) La Fontaine et ses fables « Première partie — Chapitre II. L’homme »

De loin en loin quelques vers lui venaient, qui mettaient sa conscience en repos ; il allait toucher sa pension, et saluer Mme la surintendante, l’appelait « merveille incomparable », de bonne foi, et de bon coeur.

1271. (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre VII. Induction et déduction. — Diverses causes des faux raisonnements »

Car le principe : tous les hommes sont égaux, veut dire que les hommes possèdent également la dignité que la raison et la conscience confèrent à la personne humaine ; qu’ils ont droit au même respect, en tant que personnes humaines, et qu’ils ont droit au libre exercice de leur activité, limité seulement par le droit égal des autres activités.

1272. (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre III. Poésie érudite et artistique (depuis 1550) — Chapitre I. Les théories de la Pléiade »

Mais ici Ronsard n’a pas eu une nette conscience de l’œuvre à laquelle il travaillait.

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