Ce qui en résulte, dans un homme de génie d’ailleurs, c’est la connaissance profonde, l’analyse douloureuse, et l’étalage magnifique du moi.
Ce goût enfantin m’a laissé la connaissance de tous les termes techniques de marine. […] Chez Victor Hugo, je fis la connaissance d’Eugène Renduel, le libraire à la mode, l’éditeur au cabriolet d’ébène et d’acier. […] Avant d’aller plus loin, arrêtons-nous un peu et donnons quelques détails sur la vie de Balzac antérieurement à notre connaissance avec lui. […] Son admiration et sa connaissance des grands poëtes, son profond sentiment du beau, le rendaient sévère pour lui-même. […] Cela peut être agréable à quelques personnes de nos connaissances.
Elle était assise auprès du corps ; et pas un ami, ni une connaissance, ni un parent, personne d’autre qu’une vieille bonne pour l’assister et pour s’occuper avec elle des funérailles. […] Vous rencontrez un monsieur de votre connaissance : — Eh ! […] Comme toutes les âmes candides et fortes, il est l’ennemi de l’ironie, j’entends de l’ironie cultivée pour elle-même, suppléant à la connaissance et constituant, à elle seule, une sagesse, une philosophie. […] Il y a fait la connaissance de la comtesse Anastasie de Restaud et de la baronne Delphine de Nucingen, et il a découvert que ces deux dames étaient les filles du père Goriot. […] dit-il au souffleur Salomon, je ferai graver ton nom en lettres d’or sur ma tombe, et l’on saura que Kean n’a eu que deux amis : son lion et toi. » Il s’imagine encore que de représenter tous les soirs, aux chandelles, des personnages de théâtre, cela donne au comédien une connaissance profonde de la nature humaine.
Le classicisme français devait être l’humanisme plus la connaissance de l’âme humaine, l’humanisme plus une étude profonde, attentive, et en même temps naturelle et sans effort, de ce que nous sommes ; il devait être en un mot l’humanisme plus l’humanité. […] Sa gloire est établie, son œuvre très peu connue ; c’est donc à la connaissance de son œuvre qu’il faut contribuer, non à sa gloire. […] Avec de bons télescopes, une connaissance vague des éléphants ; — avec une observation intense, quelques indications sur les chemins ordinairement suivis par les éléphants et leur façon de marcher ; voilà tout ce qui est permis aux plus intelligentes d’entre les fourmis. […] Et quelle connaissance sûre, et à tout moment agréablement instructive, du vieux Paris d’il y a cent cinquante ans, de ses rues, de ses places, des moindres accidents de son sol, et de ses bons et de ses mauvais endroits, et de ses physionomies et de son langage et ses mœurs ! […] On y fait toutes sortes de connaissances, dont la plupart à la vérité sont mauvaises ; mais d’abord c’est le mot du philosophe, dont vous me pardonnerez d’avoir oublié le nom : « Mon Dieu !
Quand nous eûmes connaissance de ce précieux document, nos conversations avec Gautier prirent un caractère plus net ; il nous indiqua d’une façon plus exacte l’usage qu’il voulait faire de chaque sorte de choses ; les conceptions d’autrefois se réveillèrent dans son esprit, et il nous les communiqua. […] Rien n’était plus simple : Gérard de Nerval ou Petrus Borel, dont nous avions fait récemment la connaissance, n’avaient qu’à nous mener chez lui. […] Sa connaissance de la langue allemande, ses études sur les poètes d’outre-Rhin, sa nature spiritualiste, le prédisposaient à l’illuminisme et à l’exaltation mystique. […] Mais, hâtons-nous de le dire, de sévères études d’ostéologie, de musculatures, de pelages, de longues contemplations de l’animal vivant, la connaissance parfaite de ses mœurs, de son caractère, de ses allures, lui permettaient de concilier la vérité avec l’idéal. […] Il nous faut chercher un autre milieu, faire de nouvelles connaissances, accoutumer nos yeux à des visages inconnus, trouver d’autres gloires, inventer des talents, prendre la jeunesse où elle est, admirer ce qui vient, tâcher de lire les livres qu’on imprime, d’écouter les pièces qu’on joue ; en un mot, refaire de fond en comble le mobilier de notre vie.
L’avouerai-je, elles ne me paraissent guère avoir d’autre défaut que celui d’être miennes, ou, du moins, à ma connaissance, inédites. […] « Celui-ci, non épris de la coquette, n’aurait pas eu autant d’occasions de s’irriter contre les affables donneurs d’embrassades frivoles ; il n’aurait pas connu aussitôt les auteurs ridicules qui condamnent toutes leurs malheureuses connaissances à l’admiration obligatoire ; il n’aurait pas été en contact avec ces petits marquis, ces fats, qui doivent si singulièrement échauffer sa bile ; il n’aurait pas assisté avec indignation à ces festins de cannibales où le prochain, apporté comme proie, est déchiré à belles dents. […] Ils doivent être nombreux, et goût de collectionneur à part, c’est une chose dont les lettrés ne peuvent guère se dispenser que de prendre connaissance de cette tentative qui a si parfaitement réussi. […] Le spectateur qui n’a pas lu le roman s’en ira en disant : « Le baron Hulot était un très bon mari et un très bon père (voir premier acte) ; il a fait la connaissance d’une mauvaise femme et à cause d’elle il a fait pendant six mois des sottises énormes ; il est tombé dans la misère et, en cette situation, il s’est montré paternel et bienfaisant pour une fillette du quartier qui faisait son ménage ; sa femme est venue le chercher et il a eu une fin de vieillesse irréprochable.