Daphnis a quinze ans quand le récit commence, et Chloé en a treize ; tous deux sont dévots aux Nymphes, dont la grotte sacrée est voisine de là, et c’est même dans cette grotte que Chloé à la mamelle a été trouvée avec la brebis qui la nourrissait. […] Il commence grossièrement à la naissance de ses bergers et finit à leur mariage. […] Dans la seconde édition de la Lettre à Segrais, imprimée à part en 1678, il en arrive, en effet, à modifier tellement son opinion qu’elle ne ressemble plus du tout à la-première ; et par exemple, au lieu de commencer comme on vient de le voir, en disant : Je fais à peu près le même jugement des Pastorales de Longus que des romans précédents… il dit, en retournant sa phrase : Je ne fais pas tout à fait le même jugement.
Mais de nouvelles difficultés commencèrent, et ces difficultés, qui se prolongent et traînent depuis plus de trente ans, elles sont encore à résoudre. […] Il nous donne des descriptions vivantes des principaux types, l’Albanais, le Phanariote, l’Insulaire ; en un mot il est peintre, il est portraitiste avec saillie et ressemblance : le satirique ne commence et ne se donne tout son jeu que là où il se trouve en face d’une société et d’une Cour ridicules. […] Tous ceux, en effet, qui voyagent en Grèce ou dans la Troade commencent invariablement, on le sait, par vérifier et admirer l’exactitude et le piitoresque de la plupart des épithètes homériques relatives aux lieux : Ithaque aux beaux couchants, la sablonneuse Pylos, la profonde Lacédémone, Épidaure fertile en raisins, la venteuse Ilion, le Pélion, agitateur de feuilles, etc.
C’est véritablement sa confession qui commence : « Le mouvement de ma vie a été si rapide, si varié, qu’il me semble avoir déjà vécu un siècle. […] … et moi non plus… je n’ai pas su modérer les emportements de mon cœur et je n’ai porté que désolation où j’aurais dû hisser des fruits et des moissons. — « Et, couvrant mon visage de mes deux mains, je commençais de pleurer et de mêler mes plaintes aux murmures des eaux. […] Un numéro, notamment, intitulé : Pèlerinage en Savoie, à Charles-Albert, et daté de Chambéry, 15 juillet 1833, commençait par ces vers mélodramatiques : J’avais deux pistolets croisés à ma ceinture, Un poignard bien trempé… la nuit était obscure…, et finissait par ce trait : N’est-ce pas, Charle-Albert, que la vengeance est douce ?
La paix amena une grande réforme des troupes, à commencer par les corps de nouvelle création ; le régiment de Royal-Barrois fut supprimé. […] Il commença par l’Angleterre, continua par l’Allemagne et la Pologne, et finit par la Scandinavie. […] Il est vrai que celles qui ont commencé plus gaiement finissent quelquefois de la même façon acariâtre, croyant racheter par là leur passé.
Annoncés comme élèves de l’École normale, ils furent accueillis avec politesse et exposèrent l’objet de leur visite, qui était de soumettre à l’illustre auteur des Martyrs un essai de traduction de l’Iliade que Loyson avait commencée. […] L’ère de la Restauration a décidément commencé. […] Charles Loyson serait le génie du siècle ; l’envie commençait à le mordre, signe de gloire, et l’on faisait sur lui ce vers : Même quand Loyson vole, on sent qu’il a des pattes.
Son Traité de grande Tactique était commencé ; il espérait s’en faire un titre auprès des militaires en vue. […] Cette forme définitive, Jomini ne l’a donnée à son Traité qu’à la quatrième édition en trois volumes (1847) ; mais la première édition, commencée en 1805, continuée en 1806 et les années suivantes, était compléte en 1809 ; elle renfermait tout ce qu’il y avait d’original y compris le premier volume des Campagnes des Français depuis 1792, que l’auteur a bien fait de détacher ensuite pour en former une série à part, tout historique, l’Histoire critique et militaire des guerres de la Révolution (15 vol.). […] C’est encore sous ce titre, et comme suite, que parut en 1806 et par anticipation un volume intitulé : Relation critique des campagnes des Français contre les coalisés depuis 1792, qui commençait l’Histoire des guerres de la Révolution.