Pour citer encore une fois Pascal, nous définirons volontiers ici la marche de l’esprit par la courbe que ce géomètre étudia sous le nom de roulette, la courbe que décrit un point de la circonférence d’une roue quand la voiture avance en ligne droite : ce point tourne comme la roue, mais il avance aussi comme la voiture. […] D’où vient le comique de cette phrase d’oraison funèbre, citée par un philosophe allemand : « Il était vertueux et tout rond » ? […] Sans entrer dans le détail des variations exécutées sur ce thème, citons deux ou trois textes où le thème lui-même est défini dans toute sa simplicité : « On n’est obligé qu’à traiter les gens dans les formes », dit Diaforius dans le Malade imaginaire. […] Je ne citerai que ce mot d’un maire de village dans un roman d’About : « M. le Préfet, qui nous a toujours conservé la même bienveillance, quoiqu’on l’ait changé plusieurs fois depuis … » Tous ces mots sont faits sur le même modèle.
On pourrait citer d’autres écrits de cette date, où il combattait également sous le masque Il ne reparut en son nom qu’au commencement de 1795 dans le Journal de Paris. […] Seulement que ceux qui lisent encore la satire de Marie-Joseph Chénier dans les Œuvres du poète, avant de s’en autoriser et de la citer contre Roederer, sachent bien que celui-ci y a répondu sans colère et avec supériorité (Journal d’économie publique, t. […] Conseiller d’État et président de la section de l’intérieur depuis le 25 décembre 1799 jusqu’au 14 septembre 1802, ayant pris la plus grande part aux lois et aux projets administratifs qui s’y discutaient chaque jour, chargé en outre de missions et de directions importantes dans cet intervalle, il apprécia surtout le caractère et le génie civil du premier consul, et il a exprimé à cet égard son sentiment dans des notes éparses et vives, qui font le pendant et le contraste le plus parfait à la page que j’ai précédemment citée de lui sur la démocratie.
Et pour n’en citer qu’un exemple, dès la seconde strophe, Corydon suppose un jeune chasseur qui dédie à Diane la tête d’un sanglier et les cornes d’un cerf ; et, si ses chasses continuent à être heureuses, il promet à la déesse, au lieu d’un buste, un socle de marbre, d’où elle s’élancera en pied avec le cothurne couleur de pourpre. […] Un des endroits les plus admirés, et que l’on cite comme exemple de la sensibilité virgilienne, est celui du livre XII de l’Énéide (vers 542 et suiv.). […] Lowe, dans un discours d’une prophétie mélancolique, trouvait moyen de citer naturellement le Non tibi Tyndaridis… 53 J’aimerais qu’un éditeur moderne de Virgile enregistrât au passage tous ces beaux et magnifiques emplois du poète.
» En attendant qu’il réalise son rêve de solitude, il est tellement violent et injurieux pour le clergé de son temps, qu’on ne saurait le citer avec convenance. […] En définitive, le public y retrouve à peu près son compte. — Je ne finirai point sans citer de La Mennais une belle pensée admirablement exprimée ; car je n’ai en tout ceci aucun but de sévérité ni d’indulgence ; je ne tiens qu’à montrer l’homme d’après nature, et je voudrais avoir le temps d’extraire tout ce que j’ai noté de remarquable. […] Béranger (c’était là son faible) ne perdait aucune occasion de se donner le beau rôle, le rôle du sage, et il passait même toutes les limites du sans-gêne lorsque, rentrant chez lui après une visite à La Mennais, il disait à qui voulait l’entendre : « Je viens de voir ce vieux grigou… » On aurait du reste à citer de pareils propos de Béranger sur tous ses amis, Thiers, Mignet, Cousin, etc.
Déjà, dans d’admirables et discrets articles, un homme qu’il y a toujours profit à citer, M inet, avait proféré à ce sujet des paroles qui, si on les avait mieux lues ici, auraient fait loi63. […] Quand Pascal arrive à parler de Jésus-Christ dans son livre, il ne tarit plus : il tient du coup le centre et la clef, l’explication de la misère humaine aussi bien que le fondement de toute grâce ; les paroles magnifiques et précises qu’il emploie ne sauraient même se citer hors de place sans se profaner69. […] Revue du Midi, 25 novembre 1843. — M. l’abbé Flottes cite un passage de Mme Perier qui dit de son frère que, dans son enfance et sa première jeunesse, cet esprit si précoce, si actif sur d’autres points, restait soumis comme un enfant en ce qui concernait la foi, et que cette simplicité a régné en lui toute sa vie.
J’en pourrais citer de délicatement tendres ; en voici un de piquant : Il ne faut point tant de mystère ; Rompons, Iris ; j’en suis d’accord. […] Il cite d’elle les vers qui terminent l’idylle du Ruisseau : Courez, Ruisseau, courez, fuyez-nous, reportez Vos ondes dans le sein des mers dont vous sortez ; Tandis que, pour remplir la dure destinée Où nous sommes assujettis, Nous irons reporter la vie infortunée Que le hasard nous a donnée, Dans le sein du néant d’où nous sommes sortis ! […] Viollet-le-Duc, dans sa Bibliothèque poétique (1843), article Coutel, cite au long la pièce de ce dernier et remet le point d’interrogation.