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570. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « J. de Maistre » pp. 81-108

C’est cet homme que nous retrouvons, en ces Quatre chapitres inédits sur la Russie, dans toute la pureté, la beauté et la douceur de son esprit ; car il faut en finir avec les vieilles vulgarités qui traînent : — puisque l’on ne conteste plus que Joseph de Maistre soit un grand esprit chrétien, il doit avoir la douceur, la douceur de la force chrétienne dans la pensée, et l’on dit une sottise quand on en fait un penseur dur et inflexible. […] Dans les Quatre chapitres inédits sur la Russie, il appelle l’Histoire : « la vérité expérimentale », et, pour lui, il n’y a peut-être pas d’autre vérité, car la Révélation chrétienne conforme aux prophéties est de l’Histoire encore.

571. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — J. — article » pp. 515-516

Ce qu’il a fait de mieux, sont deux volumes de Sermons pour l’Avent & le Carême, où l’onction & le zele caractérisent cet Orateur Chrétien.

572. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 128-129

Cet événement si glorieux à la Religion, si propre à humilier ceux qui l'outragent, si consolant pour ceux qui la pratiquent & la défendent, est sans contredit le plus heureux sujet dont aient jamais retenti les Chaires Chrétiennes.

573. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 250-251

Démontrer contre les Matérialistes l'immortalité de l'ame, contre les Déistes la divinité de la Religion Chrétienne, défendre contre les Incrédules toutes les vérités attaquées par leurs Sophismes, offrir en un mot de sûrs préservatifs contre tous les prestiges de l'erreur, c'est ce qu'il exécute avec une sûreté de lumieres & une force de raisonnement propre à renverser tous les vains systêmes que la plus pitoyable des crédulités fait adopter sous le nom de Philosophie.

574. (1920) Action, n° 2, mars 1920

Beau livre, qui dut stupéfier et peut-être convertir d’authentiques chrétiens, mais livre qui donne l’impression d’avoir resserré, comprimé, rétréci le génie de Ryner dont j’aime bien voir le fantaisiste caprice s’exercer dans un domaine moins « biblicisé ». […] De son ascendance ou de son éducation ou même de son hérédité chrétienne, il a gardé, malgré lui, ce goût de l’examen de conscience, et le besoin de juger certaines réalités (celles de l’amour) sous un critère (Les Paraboles cyniques, p. 219) qui n’est point Hellène, tout au plus Hellénistique et plutôt chrétien. […] Encore qu’il offre à sa pensée la douceur des mots que le Grec parfuma, Han Ryner apparaît dans ce roman, un peu dur, revenu à l’inspiration de ce Judaïsme Chrétien qui n’est point sans responsabilités morales devant les massacres. […] Il avait autant de piété et de foi chrétiennes dans ses ouvrages qu’il peut subsister de libertinage dans ceux d’à présent. […] Mais quelque chose en plus qu’ignorèrent les précurseurs : un paganisme léger et ironique avec le sens de la volupté, hors la métaphysique chrétienne.

575. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 203-204

Tout le monde fait que M. de Clermont-Tonnerre est ce même Evêque de Noyon qui s’est rendu ridiculement célebre par son faste bruyant, par le galimatias de ses Sermons, par la singularité de ses Lettres Pastorales, & plus encore par sa vanité, qui ne lui permettoit, dit-on, d’appeler son Auditoire que Canaille Chrétienne.

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