On choisirait au sein de la nation un certain nombre d’individus des deux sexes du type supérieur et héréditairement purs de toute déchéance physique. […] Autrement dit, il faut choisir entre le mot et la chose. […] L’enseignement littéraire se bornerait à la lecture de quelques textes réellement supérieurs et généralement choisis en dehors de ce xviie siècle, jusqu’à ce jour entouré d’un absurde et superstitieux respect. […] Rappelons-nous cette pensée frappante d’un historien : « Les heures accordées aux nations pour se recueillir et choisir leur voie sont comptées. » Peut-être l’instant est-il fort près de nous où le plus énergique remède serait inefficace ; peut-être est-il encore assez loin.
Vous devez vous souvenir, si vos nouveaux amis n’ont pas effacé en vous jusqu’à l’ombre de l’image des anciens, vous devez vous souvenir de ce qui s’est passé entre nous dans l’occasion la plus douloureuse de ma vie, dans un moment où j’ai eu à choisir entre elle et vous ; rappelez-vous ce que je vous ai dit, ce que je vous ai offert, ce que je vous ai proposé, vous le savez, avec la ferme résolution de tenir ma promesse et de faire comme vous voudriez ; rappelez-vous cela, et songez que vous venez de m’écrire que, dans cette affaire, j’avais manqué envers vous d’abandon, de confiance, de franchise ! […] Ils eussent peut-être mieux fait de commencer par là ; mais, en matière de conversion, nul ne choisit son moment. […] Leurs jupes courtes sur des souliers de cuir fauve émergeaient ou disparaissaient derrière les taillis, emportant la pensée à peine sensuelle, et cependant teintée de vague volupté, qui s’attache comme un chardon bleu à la traîne des robes jeunes et vivantes, au mystère de la cloche d’étoffe battant sur l’invisible battant des jambes, sur les pieds nerveux et qui semblent, à la façon dont ils se posent et choisissent leur chemin, avoir une âme. […] Les assistants ne sont autres que la reine Victoria, les empereurs François-Joseph, Guillaume II, Nicolas II et le roi Humbert ; compagnie choisie s’il en fut. […] Gaulot, dans la Bibliothèque de souvenirs et récits militaires s’est chargé d’en faire connaître le plus grand nombre par des extraits très intelligemment choisis.
Quelques maux dont il vît sa tête menacée, Ithaque était toujours sa première pensée ; Quelque bien que le Ciel lui permît de choisir, Ithaque était encor son unique désir.
Sans vouloir blâmer nos prédécesseurs, on doit dire à leur décharge que le moment d’un semblable recueil n’était pas venu : comment choisir dans les œuvres de nos anciens poètes, quand la plupart étaient ignorés, quand les textes n’étaient point mis en lumière, quand la langue du moyen âge ne se comprenait qu’à peine et qu’elle passait pour tout à fait grossière ?
Il semble qu’il parle toujours devant un petit cercle choisi de gens très fins et de façon à leur donner à chaque instant l’occasion de sentir leur finesse.
Je me dis : Tu n’as pas à choisir, Hyeronimo est dans Lucques ; il est là, soit pour vivre, soit pour mourir, là tu dois être pour mourir ou pour y vivre le plus près de lui que Dieu le permettra.