La Revue française s’est conduite plus franchement : elle a choisi, c’était son droit ; mais, son choix fait, elle l’a publié sans commentaire. […] Il a réussi à faire un bréviaire de séduction, où les filles les moins délurées et les plus pieuses apprendront à tromper la vigilance de leurs parents, et à forcer, par les moyens les moins catholiques, les coeurs qu’elles ont choisis.
Pour en citer en ce moment un seul parmi les travaux contemporains, je choisirai la belle série de recherches de M. […] Je me bornerai ici à choisir, dans la chimie, la doctrine si importante des proportions définies.
Les sciences fondamentales pourraient donc donner lieu à 720 classifications distinctes, parmi lesquelles il s’agit de choisir la classification nécessairement unique qui satisfait le mieux aux principales conditions du problème. […] En se bornant à l’étude d’une science unique, il faudrait sans doute choisir la plus parfaite pour avoir un sentiment plus profond de la méthode positive.
Il n’a pas même été libre de choisir l’état social, car la société lui a été imposée comme les autres conditions de son existence. […] Les animaux restent et doivent rester emprisonnés dans leurs instincts divers : l’homme, perfectible sous le rapport de ses facultés comme sous le rapport du sentiment moral ; l’homme, à qui il est donné de savoir et de connaître ; l’homme, qui peut choisir le bien ou préférer le mal, l’homme est un être libre, et ce n’est que dans l’état social qu’il trouve à la fois et les attributs et les limites de sa liberté : alors il peut en abuser, au point de renoncer à la société elle-même, au point de faire le sacrifice de sa vie ou de s’en dépouiller de sa propre main.
À quelques pas de là, nous tirions de notre poche un crayon et du papier, et nous luttions séparément à qui décrirait un plus grand nombre d’objets que nous avions pu saisir au passage… Il arrivait souvent à mon fils d’inscrire une quarantaine d’objets… » Le but de cette éducation spéciale était de mettre l’enfant à même de saisir d’un seul coup d’œil, dans une salle de spectacle, tous les objets portés sur eux par tous les assistants : alors, les yeux bandés, il simulait la seconde-vue en décrivant, sur un signe conventionnel de son père, un objet choisi au hasard par un des spectateurs. […] Le long de la démonstration vue ou entendue nous avons cueilli quelques suggestions, choisi des points de repère.
Le comte Louis de Kergorlay, l’un des plus distingués du petit cercle choisi (cela ressort pour ceux-mêmes qui ne le connaîtraient que par la correspondance présente), est un de ces heureux qui méritent de l’être, et qui ont mieux aimé faire le bien en agissant qu’en écrivant.