Elle tient son enfant dans les bras, et calme les flots par un sourire : charmante religion, qui oppose à ce que la nature a de plus terrible, ce que le ciel a de plus doux !
Vous avez fait dix tableaux charmants.
Rien n’est plus charmant de coloris doux, de nuances fines et émues… Ce n’est, je le veux bien, que des dessus déportés, faits aux trois teintes, avec du gris de lin, du bleu de ciel et du rose pâle ; mais c’est délicieux, et qui peint ainsi le dessus de porte a droit au lambris !
Les actrices surtout, disent les témoignages du temps, parurent charmantes. […] C’est un de ces caprices allègres et charmants où s’ébat, le bonnet sur l’oreille, le cœur sur la main, le mot vif sur la langue, le libre génie français. […] Sa conversation est charmante. […] C’est là que se rencontrent les meilleures inspirations de Molière, les plus charmantes sans aucun doute et à la fois les plus hardies. […] Chevalier nous apprend même que Molière eut le bon esprit de trouver la plaisanterie charmante.
Le Menteur de Corneille (1644) est la plus charmante, la plus originale, et la plus française de ces adaptations. […] quel charmant naturel dans le tracas de ces pères, de ces fils, de ces femmes ! […] Henriette, c’est la prose, mais quelle forte et claire et charmante prose ! […] Il a exprimé son idéal de la bonté paternelle dans une scène charmante et attendrie de Mélicerte, II, 5.
Un mot charmant, un mot de génie, le peint tout entier Je passerai legierement Le temps avenir et present Parellement10. […] Depuis plus de cinq siècles que ces chroniques ont été écrites, l’esprit français se reconnaît aux qualités de ces charmants récits, à cette clarté, à cette suite, à cette proportion, à cette absence d’exagération, à ces couleurs déjà mêlées et variées d’une main habile, et dont aucune n’éblouit. […] Il est vrai que chaque part est entièrement distincte ; qu’après un récit plus nu et moins agréable que celui de Froissart, viennent des réflexions qui, motivées d’abord par les faits, s’en éloignent bientôt, et s’allongent., de toutes sortes de souvenirs d’érudition ; mais, si je ne me fais illusion, quand on s’est amusé jusqu’à la satiété des charmants récits de Froissart, ce n’est pas sans plaisir qu’on sent pour la première fois, dans cette vie de Charles V, l’âme de l’histoire. […] Ils perdirent le secret des charmants récits de Froissart, et n’eurent pas la haute raison de Comines.