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1115. (1841) Matinées littéraires pp. 3-32

Andrieux, qui nous a laissé d’élégantes comédies et des contes charmants, y professait la littérature. […] ce sera charmant !

1116. (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre VII. Repos »

Les proses comprennent, outre des morceaux de pur métier, une sorte de conte médiéval, La mort du page, d’une mélancolie charmante encore qu’un peu jeune. […] Mais dans les langueurs heureuses, et dans les lenteurs charmantes, et dans les visions douces et lointaines, je ne connais pas de poète à lui comparer.

1117. (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre IX. Le trottoir du Boul’ Mich’ »

On peut ouvrir son livre au hasard ; on ne lira pas une page sans rencontrer une ou deux gentillesses de phrases, un ou deux sourires de mots : « Le liseron de Coppée, Un liseron, Madame, aimait une fauvette, grimpait avec un sans-façon si souple et si charmant, qu’il devait atteindre sans peine le perron ou balcon académique. » Sachez que Déroulède « est tricolore, ainsi que sa cocarde ». […] Comme vous avez été charmant pour d’autres habits verts et pour leurs gendres, je vous promets, mon cher enfant, qu’on ne vous oubliera pas à la prochaine distribution des prix.

1118. (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — Chapitre X »

Elle a une nièce, jeune, charmante, innocente encore, et, à la manière dont elle l’offre en mariage aux fils de famille, vous diriez qu’elle la met aux enchères et qu’elle a cinq pour cent de commission sur le prix de vente. […] Au premier acte, il parle, à son ami Hippolyte Richond, de sa liaison avec la baronne comme d’une charmante bonne fortune qui ne lui donne que des joies, fleur sans épines de l’amour facile. « Elle est libre, elle se prétend veuve, elle n’a plus vingt ans, elle se met à merveille, elle a de l’esprit, elle sait conserver les apparences : pas de danger dans le présent, pas de chagrins dans l’avenir, car elle est de celles qui prévoient toutes les éventualités d’une liaison, et qui mènent, en souriant, avec des phrases toutes faites, leur amour de convention jusqu’au relais où il changera de chevaux.

1119. (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1855 » pp. 77-117

Et les charmants enfantillages au milieu de tout cela, et l’amusante colère de Blanche, le jour où le ténor Léonce lui dévora la pêche qu’elle devait manger en scène… Et quels soupers joyeux faisait le soir la petite troupe, quand on lui servait deux douzaines de chaussons aux pommes, et quel grand jour, la veille de la représentation, le jour que Mme Passy rangeait tous les costumes dans la grande chambre, où nous couchons aujourd’hui ! […] Un orateur de salon et de coin de cheminée, un charmant causeur, ami des paradoxes et des thèses sceptiques, mordant à droite, à gauche, niant les principes, rapetissant les hommes avec des anecdotes inédites, les gros faits avec de petits détails, plus jaloux de paraître ne pas ignorer que de savoir à fond, de charmer l’attention que de la subjuguer, de briller que de convaincre, et médisant de Dieu, des hommes et des choses pour la plus grande gloire de la conversation.

1120. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Vie militaire du général comte Friant, par le comte Friant, son fils » pp. 56-68

Il avait des mots charmants.

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