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1082. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Chamfort »

De ces bâtards, de ces fils charmants de l’amour, comme disent les romanciers, Chamfort eut toutes les fortunes qui ne servent à rien, et la destinée, hélas !

1083. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Édouard Fournier »

Ce n’est pas tout que de vouloir être le fils de quelqu’un, il faut l’être, ou du moins tellement ressembler à ce quelqu’un-là qu’on puisse le faire croire, et ce n’est pas là le cas Fournier a beau grimer son sourire, il a beau se barder de bouquins, comme disait Nodier, qui se moquait bien de cette bouquinerie et qui ne l’aimait peut-être que pour s’en moquer, — car c’est encore une des manières d’aimer de cette aimable créature qui s’appelle l’homme, — il n’a point, lui, Édouard Fournier, cette fleur de raillerie charmante, qui fait tout pardonner, que Nodier fourrait entre les feuillets de ses vieux livres et qui ne s’y dessécha jamais.

1084. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « La Paix et la Trêve de Dieu »

Malgré des instincts charmants et bons, malgré une délicieuse limpidité de conscience, l’auteur de la Paix de Dieu est un enfant du xixe  siècle.

1085. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Si j’avais une fille à marier ! » pp. 215-228

philosophe, mais n’ayant pas une philosophie ordonnée et conséquente qui lui soit propre, pas plus qu’écrivain il n’a un talent littéraire tranché et pur, quoiqu’il en ait un, — mais non assez essuyé de ces fumées philosophiques qui en ternissent la couleur quelquefois charmante.

1086. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « La Femme au XVIIIe siècle » pp. 309-323

On l’y trouverait, indécis et charmant comme tout ce qui commence, — comme on retrouve un joli enfant dans le vilain homme que ce pauvre enfant est devenu.

1087. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « Th. Carlyle » pp. 243-258

L’Histoire, cette harpe trop tendue, allait détendre ses cordes d’airain… Michelet reçut le coup de la fascination de Carlyle dans ses yeux charmés, qu’il aurait dû garder charmants, mais qui, plus tard, sont devenus obscènes.

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