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1829. (1900) La vie et les livres. Cinquième série pp. 1-352

Ce sont des déroulements et des successions de formes ondoyantes, insaisissables comme l’eau, mais qui vont à leur but et sur leur fluidité peuvent porter l’idée comme la mer porte les vaisseaux, que ce soit un frêle esquif ou un vaisseau de haut bord… Cette manière large et vague convient à la haute spiritualité de sa nature ; l’âme n’a pas besoin d’être sculptée comme un marbre grec.

1830. (1916) Les idées et les hommes. Troisième série pp. 1-315

Elle ne renonce pas à « unifier le réel », si tel est le but de la philosophie. […] Autant dire que la philosophie a pour but de réviser les opinions courantes et que son stratagème le meilleur est l’analyse.

1831. (1923) Au service de la déesse

Alors, il est impossible que vous n’aimiez pas du tout cette page où frissonne en poésie le chagrin de séparation : « Il me semble maintenant que ma journée n’a plus de but, comme lorsque j’ai retrouvé un nom cherché pendant des heures. […] L’on y sent aussi la surprise déconcertée d’un élan qui n’est point allé jusqu’au but qu’il entrevoyait, d’un élan qui fut arrêté.

1832. (1864) Physiologie des écrivains et des artistes ou Essai de critique naturelle

Elle s’y est proposé une fin générale et mille fins partielles, et elle y a approprié mille moyens : car c’est elle qui a construit les organes, et elle les a construits pour un but précis.

1833. (1890) Les romanciers d’aujourd’hui pp. -357

Moréas : « Ennemi de l’enseignement, la déclamation, la fausse sensibilité, la description objective », le symbolisme « cherche à vêtir l’Idée d’une forme sensible qui, néanmoins, ne serait pas son but à elle-même, mais qui, tout en servant à exprimer l’Idée, demeurerait sujette.

1834. (1890) Journal des Goncourt. Tome IV (1870-1871) « Année 1871 » pp. 180-366

L’on va sans but à travers le parc, dans une promenade qui conduit à la fin sous un plein soleil, à la ferme, où l’on cause de la Commune.

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