Elle règle l’ordre des récits, elle discute les points délicats, elle décide les difficultés d’amour et de morale ; sa gravité, sa réputation de vertu, donnent beaucoup de poids à ses avis. De là une quantité d’idées délicates, d’observations fines, exprimées avec grâce, et beaucoup de créations charmantes dans la langue des sentiments du cœur et de la politesse. […] Le plus ordinairement Marguerite n’a que le talent d’écrire d’un esprit bien doué, préparé par beaucoup de culture, mais auquel le génie a manqué. […] Par un tour d’esprit charmant que rend d’autant plus malin beaucoup de bonté au fond, dame Oysille, après un récit où figure deux cordeliers libertins, s’écrie : « Mon Dieu, ne serons-nous jamais hors de ces contes de moines34 ? […] Il y a beaucoup de traits communs dans la vie de Marot et celle de Villon.
Si chimérique même qu’ait paru la phrénologie, et quoiqu’il s’y soit mêlé beaucoup de charlatanisme, c’est elle cependant qui a été le point de départ et qui a donné le signal des belles études expérimentales de notre temps sur les rapports du cerveau et de la pensée. […] Je n’ai pas à décider si les ingénieuses expériences qu’il a instituées sont aussi décisives qu’il le dit, et je laisse volontiers les savants se prononcer sur ce point ; mais on ne peut contester qu’il ne soit entré dans la vraie voie, et même qu’il n’ait établi certains faits importants avec beaucoup de solidité ; en un mot, il est impossible de traiter du cerveau et de la pensée sans tenir compte de ses recherches. […] Longet et son Traité du système nerveux, où nous avons puisé beaucoup de faits ; mais l’ouvrage le plus riche et le plus complet sur la matière qui nous occupe est le grand ouvrage de MM.
Beaucoup de ces mots ont également servi à former des dérivés dont le sens, tout métaphorique, est identique en beaucoup de langues. […] Comme l’idée de fourmi-lion se retrouve dans beaucoup de langues d’Europe, son absurdité doit sans doute être mise à la charge des latinisants. […] Graine noire » est le nom de la nielle dans beaucoup de dialectes arabes. […] Rolland a rencontré une de ces femmes connaissant les noms de toutes les plantes de son pays ; dans la liste que j’ai vue beaucoup de mots sont des déformations évidentes des noms du Formulaire (Mars 1899). […] Corps, pour corset, est resté en usage dans beaucoup de provinces, notamment dans le centre (Glossaire de Jaubert).
Cette entreprise offrait beaucoup de difficultés ; une traduction, ou même une imitation exacte était impossible. […] Je m’y étais rendu avec beaucoup de préjugés contre cette imitation de l’antique. […] J’ai cru devoir observer les règles de notre théâtre, même dans un ouvrage destiné à faire connaître le théâtre allemand, et j’ai supprimé beaucoup de petits incidents de la nature de ceux dont j’ai parlé ci-dessus. […] Beaucoup de gens n’y voient qu’une faiblesse puérile. […] Richard III réunit à ces vices, qui sont de nécessité dans son rôle, beaucoup de choses qui ne peuvent appartenir qu’à lui seul.
Les masques des anciens mettoient encore beaucoup de vraisemblance dans ces pieces excellentes, où le noeud naît de l’erreur qui fait prendre un personnage pour un autre personnage par une partie des acteurs. […] Il se livroit donc sans peine à la supposition sur laquelle les incidens de la piece sont fondez, au lieu que cette supposition est si peu vraisemblable parmi nous, que nous avons beaucoup de peine à nous y prêter. […] Son geste étoit vif, ses mouvemens étoient empressez, et il hazardoit beaucoup de choses capables de faire siffler un autre que lui. […] Ils nous auroient du moins instruits de beaucoup de choses que nous ignorons, s’ils ne nous avoient pas tout appris.
Pour quelques penseurs en Europe, qui l’affirment, mais sans le prouver, toute la force de l’empire russe est soupçonnée de n’être, comme beaucoup de choses, qu’une simple question de clair-obscur. […] Beaumont-Vassy est un de ces esprits qui peuvent toucher impunément à beaucoup de sujets et les laisser exactement à la place où ils les ont pris. […] Caméléons qui prennent toutes les teintes, ayant dans l’esprit ces mouvements charmants du singe que Joubert discerne si bien dans l’esprit de Voltaire, ils sont, en raison de tout cela, de redoutables diplomates, mais, sans caractère comme tous ceux qui font beaucoup de personnages, ils n’ont à eux ni leur élégance, ni leurs mœurs, ni leur littérature, ni leurs vices. […] Bien avant ce moment, on y verra des académies, et même des gens de beaucoup de talent et à leur manière des écrivains, mais cela ne suffit pas pour une littérature.