Cette Piece avoit d’abord été composée en cinq actes : les Comédiens presserent vivement l’Auteur de la réduire à trois ; ce qu’il fit avec beaucoup de peine.
Son Histoire de Louis XIV, toute médiocre qu'elle est, n'a pas laissé d'avoir beaucoup de cours, parce que nous n'en avons pas encore de meilleure.
L’ouvrage a été revu avec le plus grand soin ; beaucoup de répétitions ont encore été supprimées, et nous avons ajouté un grand nombre d’articles que l’on avait paru regretter, surtout de ceux qui ont pour objet les querelles particulières de l’auteur ; ce sont, sans doute, les moins instructifs, mais non pas ceux que l’on lira avec moins de plaisir. […] Cela me paraît assez grossier ; beaucoup de reines, sans être dévotes, n’auraient eu besoin que de se respecter elles-mêmes pour faire chasser et punir ce mauvais plaisant ; mais, je le répète, il y avait alors à la cour des bouffons auxquels on permettait de tout dire ; Corneille n’avait pas ce privilège, et n’en était pas jaloux. […] Voltaire se moque beaucoup de Cléopâtre, parce qu’elle a l’ambition de plaire au maître du monde ; il l’accuse même de parler en femme abandonnée, parce qu’elle laisse entrevoir le désir d’épouser César et d’en avoir un enfant : il n’y a rien là de contraire aux bonnes mœurs. […] Mais les Espagnols se ressentent du voisinage de la Gascogne : il y a chez eux beaucoup de hâbleurs et de fanfarons ; quoiqu’en général fidèles et sincères, plusieurs se permettent les fictions qui ne sont que des rodomontades. […] Cliton, complaisant et flatteur, se récrie sur l’air conquérant de son jeune maître ; Il prévoit du malheur pour beaucoup de maris.
Ce qu’on appelle l’originalité, c’est-à-dire ce sens du terroir qui donne une sève étrangère aux esprits d’une race peu mêlée aux autres races, est le cachet des écrivains, des publicistes, des poètes francs-comtois, beaucoup de bon sens mêlé à beaucoup de rêves. […] XVII Pardon de cette réminiscence de famille, hors-d’œuvre de notre entretien sur Phidias ; Plutarque en a beaucoup de ce genre et on les lui pardonne ; car si l’esprit du lecteur aime à marcher quand il se promène, il aime aussi à s’asseoir et à divaguer pour reprendre haleine. […] Fauvel, à qui il ressemblait beaucoup de figure ; bon, spirituel et narquois, il aimait à trouver des petitesses dans les grandes choses, et des ridicules dans les respects.
Vous aurez mis dans votre tête beaucoup de mots, beaucoup de nombres, mais pas une idée ; vous aurez appris que la mécanique céleste consiste dans la supposition des globes circulant appelés planètes, les uns brillants de leur propre lumière, les autres reflétant la lumière d’astres par eux-mêmes lumineux ; qu’au-delà de ces soleils immenses, si nous les comparons à notre petitesse, il se cache au fond d’un éther sans fond et sans bornes des milliers d’autres soleils gouvernant par leur mouvement d’autres systèmes, d’autres planètes ; que plus loin encore on aperçoit, sans savoir ce que c’est, des voies lactées, vaste épanchement d’étoiles répandues dans cet éther et que le télescope arrive à distinguer par leur noyau solide et distinct de cette lumière diffuse avec laquelle on les confondait ; que plus loin encore on aperçoit les nébuleuses, magasin flottant de matières enflammées qui germent dans l’éther pour éclore un jour en soleils ; que plus loin encore, et à des distances que le calcul se refuse à calculer, quelques soleils invisibles, auprès desquels le nôtre est un atome qui brûle un certain nombre de siècles, minutes à l’horloge des cieux, repoussent ou attirent d’autres systèmes étoilés, jusqu’à ce qu’ils les consument dans un cataclysme du ciel. […] Beaucoup de genres ou d’espèces de géophiles, c’est-à-dire d’insectes carnivores qui vivent ailleurs sous la terre, ont aussi des pattes conformées pour vivre sur les branches et les feuilles. […] « Beaucoup de lianes ligneuses qui pendent aux arbres ne sont point des tiges grimpantes.
que beaucoup de ceux qui croient avoir reçu « l’influence secrète » n’écrivent en vers que de la prose, en se créant des difficultés pour rimer !