Tristan Klingsor Voici d’une femme, chose rare, un livre de beaux vers. […] Épictète, et elle ne s’est pas enfermée en une doctrine immuable, mais au cours des saisons et des heures — les saisons et les heures de toute une jeunesse — elle a chanté son émotion immédiate, tout en demeurant maîtresse absolue de sa volonté en présence du monde ; elle sait qu’une âme humaine, dans la fiction qu’elle se crée des êtres et des formes, est la principale collaboratrice, et que le véritable mystère est en elle, non dans les choses… Si elle se laisse attrister par les présages de mort épars dans les bois et dans le ciel d’automne, c’est qu’elle y aura consenti, et elle ne sera point l’esclave même du Beau, ayant écrit ce vers doré : Tâche d’aimer le Beau sans être son amant.
Si dans la fleur de son bel âge, Fille qui pourroit tout charmer, Vous donne son cœur en partage, Qu’on est sot de ne pas aimer ! […] Pour complaire au plus beau visage Qu’amour puisse jamais former, S’il ne faut qu’un doux langage, Qu’on est sot de ne pas aimer ! Mais quand on se voit consumer, Si la Belle est toujours de même, Sans que rien ne puisse animer, Qu’on est sot alors que l’on aime !
lâche pour les beaux yeux de qui une femme est morte ! […] C’est un beau spectacle. […] Le trait est beau ; il est même rare. […] Oui, c’était là un beau sujet de comédie. […] C’est Kadik, un beau gars et un mauvais gars.
Mais : Le beau sujet ! […] » J’en passe et de plus belles. […] Mais ces belles théories restent chez lui dans une case à part. […] Sa grande inquiétude est de désapprendre le beau langage. […] Tout est bien et tout est beau.
Pour nous servir de la belle et juste comparaison de M. […] Le passage des Alpes par Bonaparte est beau, mais exagéré. […] « Kléber était le plus bel homme de l’armée. […] Quel plus bel hommage que l’amitié d’un tel homme ? […] Ce beau récit n’a pas le mérite de la nouveauté, car il avait été déjà écrit par des historiens littéraires d’un grand talent, mais dans M.
comme il est beau, ce soir bleu sur Padoue ! […] Et voici encore une belle idée. […] La pensée était féconde et belle en soi. […] De l’ascendant normal du beau et du vrai. […] et en principe, c’est très beau.