C’est alors, cher ami Morf, que tu m’ouvris les yeux, que tu me montras, dans un passé de volonté consciente, toutes les promesses d’avenir.
Maintenant elle appartient à l’avenir, et l’avenir lui donnera, comme Byron et Mickiewicz ont déjà commencé à le faire, les développements dont elle est susceptible. […] Le passé nous est présent aussi bien que l’avenir. […] Si elle met au monde un fils, je lui prédirai son avenir… Donne-moi ta main ; j’ai quelque talent en chiromancie, je te dévoilerai l’avenir de ton fils. […] ce sont nos compagnons pour l’avenir. […] Grâce à lui, nulle époque antérieure ne sera connue de l’avenir comme la nôtre.
Je demande seulement qu’il en soit tenu quelque compte dans les pensées de régénération que des esprits très honnêtes consacrent à l’avenir de notre patrie. […] Une fois affranchie de cette règle, notre âme s’est trouvée sans aucun frein, incertaine de son avenir, impatiente de son repos, effrayée de sa liberté ! […] Ils se trouvent pleins de vie, pleins d’avenir, et je suis bien de leur avis ; l’avenir de notre littérature est immense. […] J’ai vu mourir bien des jeunes gens, robustes, pleins d’avenir, qui jouaient avec la mort ; et je vois vivre, avec une mauvaise santé, nombre de personnes qui en ont une peur effroyable. […] sur cette terre étrangère et funeste, loin de son vieux père qu’il ne reverrait plus, loin de ses amis dont le souvenir, dont la jeunesse réveillaient à chaque instant, sur ce lit de mort, des idées de patrie et d’avenir !
Lacordaire et Montalembert sont des restes de l’ancienne rédaction du journal l’Avenir qu’ils rédigeaient avec Lamennais (1832) ; ils sont allés faire explosion chacun de leur côté.
Je ne sais quel effet la littérature de ce temps-ci fera dans l’avenir à ceux qui la regarderont à distance respectueuse ; il est à croire que, moyennant les inclinaisons de la perspective, et un peu de bonne volonté et d’illusion chez les spectateurs, tout cela prendra une tournure, une configuration générale et appréciable, une sorte de simplicité.
Le premier, obligé d’acheter sa nourriture par le travail, exerce vivement son activité ; la prévoyance de l’hiver lui donne le souci de l’avenir, et le loisir forcé de ce même hiver sollicite en lui les idées sérieuses.