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1774. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 14 mars 1885. »

La haute aristocratie n’y comprend pas mot, la bourgeoisie ne veut entendre que des oratorios, des antiennes, des glees et des cantates ; mais le vrai peuple n’est content que si les programmes de ses concerts contiennent au moins un morceau de Wagner, et ce morceau est généralement le plus applaudi.

1775. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 mars 1886. »

Saint-Saëns répondit, dans la France du 24 décembre, par l’article suivant, intitulé « la musique en province » :   Tous ceux qui s’intéressent à la musique connaissent au moins de nom l’Association artistique d’Angers, savent quels services éminents elle rend à l’art, aux compositeurs, aux virtuoses.

1776. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre quatrième. Les émotions proprement dites. L’appétit comme origine des émotions et de leurs signes expressifs. »

Si le chien fait onduler son corps pour manifester sa joie, c’est que cette joie, plus vive que celle du chat, qui est moins affectueux, produit un besoin de mouvement, des sauts, des gambades, tout au moins de vives ondulations du corps ou de la queue.

1777. (1896) Les origines du romantisme : étude critique sur la période révolutionnaire pp. 577-607

La Harpe était poursuivi par l’image « de ces patriotes à moustaches, parmi lesquels étaient nombre d’aristocrates bien prononcés auparavant et métamorphosés depuis, qui levaient le sabre ou le bâton dans les sections au nom de l’Égalité sur un pauvre malheureux qui avait oublié de le tutoyer et menaçait de le mettre au pas7 » Si l’on n’avait pas vu, on avait au moins entendu la narration de faits épouvantables, comme ceux que raconte René dans son Essai : — Un garde national perce de sa baïonnette une petite fille qui pleurait son père guillotiné « et la place sur la pile des morts, aussi tranquillement qu’on aurait fait une botte de paille ».

1778. (1856) Cours familier de littérature. II « XIe entretien. Job lu dans le désert » pp. 329-408

XVIII En effet, l’homme, ce misérable trompé par la vie, effaré par la mort, demande à ses religions au moins un Dieu, un seul Dieu, un Dieu évident, juste, bon, sauveur, paternel, pour réfugier ses pensées et ses douleurs dans une miséricorde sans fond ; et voilà que ses religions elles-mêmes au lieu d’un lui en ont fabriqué mille, et qu’elles lui multiplient les angoisses du doute jusque dans le remède même du doute, la foi !

1779. (1855) Préface des Chants modernes pp. 1-39

Par suite d’un dédain condamnable, mais naturel aux hommes perdus dans les hautes contemplations, les savants semblent avoir fait de grands efforts pour rendre leurs œuvres inabordables ou tout au moins inintelligibles.

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