/ 2261
432. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Miłosz, Oskar Wladisław de Lubicz (1877-1939) »

Milosz prend avec eux bonne place parmi les poètes dont nous attendons beaucoup pour l’avenir.

433. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — J. — article » pp. 527-528

Il auroit même, dit-on, à se plaindre de l’ingratitude des Philosophes encyclopédistes, s’il eût attendu de la reconnoissance de leur part.

434. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) «  Poésies inédites de Mme Desbordes-Valmore  » pp. 405-416

Amants, vous attendez, de quoi vous plaignez-vous ? […] Quand la belle et brillante Delphine, Mme Émile de Girardin, fut enlevée avant l’heure, Mme Desbordes-Valmore, qui l’avait vue commencer et qui s’attendait si peu à la voir finir, eut un hymne de deuil digne de son noble objet, et dans lequel cependant elle prête un peu, je le crois, de sa mélancolie à l’éblouissante muse disparue ; mais le mouvement est heureux, le ton général est juste et d’une belle largeur : La mort vient de frapper les plus beaux yeux du monde : Nous ne les verrons plus qu’en saluant les cieux.

435. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Lamartine — Note »

… » et sans attendre ma réponse : « Avez-vous jamais mis le nez dans ce grimoire ? […] c’est vous, je ne m’attendais pas à vous trouver là. » — « (Moi.)

436. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « quelque temps après avoir parlé de casanova, et en abordant le livre des « pèlerins polonais » de mickiewicz. » pp. 512-524

Le critique qui, pour les attendre à son aise, s’assoit sur quelque pierre milliaire de la voie romaine, pourra bien attendre longtemps.

437. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Tallemant des Réaux »

Très certainement nous nous attendions à un coup d’œil plus mâle, plus haut, plus désintéressé, surtout, jeté sur le xviie  siècle par un homme comme Paulin Paris à travers les Historiettes de Tallemant des Réaux. […] Touché et séduit par l’idée qu’il eût pu, s’il avait vécu de son temps, étaler ses aiguillettes et ses canons à côté de la robe bouffante de madame de Fiesque ou de la marquise de Sablé, Paulin Paris n’a pas un mot profond, grave et vrai, sur ce xviie  siècle qui attend toujours son juge, et qui, pour des raisons diverses, impose à tant de gens, tous plus ou moins compromis dans cette conspiration contre l’Histoire qui dure depuis deux cents ans et que de Maistre a dénoncée, mais sans pouvoir la faire condamner.

/ 2261