/ 3286
1247. (1905) Propos littéraires. Troisième série

C’est ce que nous appelons une période de transition. […] C’est dans ces périodes que nous, professeurs de littérature, nous trouvons en abondance ceux que nous appelons les « attardés » et ceux que nous appelons les « précurseurs ». […] Voilà ce que j’appelle le romanesque de Balzac. […] Voilà ce qu’on peut appeler le mysticisme positiviste. […] La division du travail dans les sociétés s’appelle la spécialité, ou la compétence.

1248. (1846) Études de littérature ancienne et étrangère

Sa mère s’appelait Helvia. […] Il s’était marié, et avait choisi sa femme dans une des plus anciennes familles de Chéronée : elle s’appelait Timoxène. […] Les principaux de Rome l’appelaient à leurs affaires et à leurs fêtes. […] Ils se croyaient moins les sujets d’Auguste que les maîtres des autres nations ; et Virgile, par un ingénieux détour, ne pouvant plus les appeler le peuple libre, les appelait le peuple roi. […] … Ne me déchire pas le cœur pour avoir nommé le Christ ; je veux l’appeler encore.

1249. (1894) Études littéraires : seizième siècle

Charles-Quint l’appelait « mon bréviaire ». […] Les premiers essais de ce qu’on appelle prétentieusement de nos jours psychologie des peuples sont dans Commynes. […] Rabelais n’a guère de ce que nous appelons particulièrement l’esprit. […] Elle s’appela d’abord plus simplement la Brigade. […] Henri III ne laissait pas de l’honorer et de l’appeler dans son Académie du Palais.

1250. (1898) Ceux qu’on lit : 1896 pp. 3-361

J’appelle ça le bal marin. […] Le fait n’est pas rare, malheureusement, et c’est ce qu’on appelle en finir avec la vie de jeune homme. […] Et ils appellent ça une sinécure ! […] Deschaumes, je ne puis qu’appeler l’attention sur elles, car elles le méritent à tous les points de vue. […] Georges Lecomte nous montre, par exemple, ce qu’on appelle, au-delà des monts, les Concerts Flamenco.

1251. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre II. La Renaissance. — Chapitre VI. Milton. » pp. 411-519

Celui qui se nourrit incessamment de démonstrations est capable de croire, de vouloir, et de persévérer dans sa croyance et dans sa volonté ; il ne tourne pas à tout événement et à toute passion, comme cet être changeant et maniable qu’on appelle un poëte ; il demeure assis dans des principes fixes. […] Quand un homme écrit pour le public, il appelle à son aide toute sa raison et toute sa réflexion ; il cherche, il médite, il s’enquiert, ordinairement il consulte et confère avec les plus judicieux de ses amis. […] Elle appelle ses frères ; « le doux et solennel accent de sa voix vibrante s’élève comme une vapeur de riches parfums distillés, et glisse sur l’air dans la nuit », au-dessus des vallées « brodées de violettes » jusqu’au Dieu débauché qu’elle transporte d’amour. […] Il n’avait appelé le chrétien qu’au salut personnel et à la liberté laïque. […] L’autre forme, —  si l’on peut appeler forme ce qui n’avait point de forme distincte — dans les membres, dans les articulations, dans la stature, —  ou substance, ce qui paraissait une ombre… Elle était debout, noire comme la nuit, —  farouche comme dix furies, terrible comme l’enfer, —  et secouait un dard formidable.

1252. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre III. L’âge classique. — Chapitre III. La Révolution. »

Les plus célèbres s’appelaient Mohicans, et la nuit tyrannisaient Londres. […] À la cour de Louis XIV, on l’eût pris pour un échappé de séminaire ; Voltaire l’appellerait curé de village. […] milords, ces énormités crient et appellent tout haut réparation et punition ! […] Ce que l’un appelle rénovation, l’autre l’appelle destruction ; ce que l’un révère comme l’établissement du droit, l’autre le maudit comme le renversement de tous les droits. […] Il s’indigne à l’idée de cette « farce tragi-comique » qu’on appelle à Paris la régénération du genre humain.

/ 3286