. — Il faut donc tourner l’obstacle, et c’est ici qu’apparaît la dernière clef de la nature, la méthode de déduction. […] « D’abord, nous avons des phénomènes analogues dans la moiteur qui couvre un métal froid ou une pierre lorsque nous soufflons dessus, qui apparaît en été sur les parois d’un verre d’eau fraîche qui sort du puits, qui se montre à l’intérieur des vitres quand la grêle ou une pluie soudaine refroidit l’air extérieur, qui coule sur nos murs lorsque après un long froid arrive un dégel tiède et humide.
Les personnages célestes apparaissent dans les attitudes consacrées, selon le texte de l’Écriture, à la façon des anciens mystères. […] Refuserez-vous de reconnaître le divin, parce qu’il apparaît dans l’art et la jouissance, et non pas seulement dans la conscience et l’action ?
Elle m’apparaît la femme d’aujourd’hui, ainsi que les misérables danseuses des bals de barrières d’autrefois, à deux sous la contredanse. […] Jamais Paris, dans la criée courante des journaux du soir, dans l’enchevêtrement des voitures, dans la rapidité volante des bicycles, dans la ruée affairée des gens, dans le coudoiement brutal des passants, ne m’est apparu si nettement, comme une capitale d’un pays de la Folie, habitée par des agités.
Elle nous apparaissait la plus illustre pénitente et protectrice de Port-Royal durant des années ; c’est d’elle et de sa présence en ce monastère que dépendit uniquement, vers la fin, l’observation de la paix de l’Église ; c’est sa mort qui la rompit.
Le ciel étoilé nous apparaît comme les parois de la divinité ; mais tous les maux et tous les vices des hommes obscurcissent ces feux célestes.
Ces deux écrivains ont à eux seuls occupé l’espace de tout leur siècle ; ils ont tellement confondu leur nom avec le nom même de leur patrie qu’on ne peut dire Cicéron sans que Rome tout entière se présente à l’imagination du lecteur, et qu’on ne peut dire Voltaire sans que la France apparaisse avec toutes ses grandeurs littéraires, tous ses talents et tous ses défauts, à l’esprit de l’Europe.