Il ne sortit de cet état que pour s’apercevoir de sa mort prochaine, et, après avoir rempli le devoir d’un chrétien, il expira en récitant les psaumes de David, le 20 janvier 1744.
Molinier n’est pas de cet avis, — et assurément c’est son droit, — mais voici sa raison : « Pascal émet une réflexion en passant, réflexion dont il n’aperçoit pas les conséquences pratiques, tandis que Rousseau… » C’est tout justement le contraire qu’il faut dire. […] Parce que nous n’en apercevons pas, nous, le rapport avec ce plan ? […] Si le génie ne tient pas tout entier dans cette courte définition, c’est du moins une de ses facultés, un de ses privilèges que d’apercevoir des rapports. […] On s’en contenterait si, dans le camp de ses ennemis, on n’apercevait que des Boursault, des Donneau de Visé, des Subligny, gens de peu de poids et de mince renom littéraire.
Gautier, — « courent les Kobolds aux chapeaux de feutre verts… la légende et le lied se promènent par ces sentiers en se donnant la main… Les villages gothiquement naïfs (et non pas les villageois ; ne confondons pas, je vous prie), viennent vous dire bonjour aux bords du chemin en déshabillé du matin, s’étirant les bras et se frottant les yeux… » Puis notre touriste en débarquant à Ulm, aperçoit la cathédrale « faisant, avec sa coupole s’élevant au-dessus des maisons, la bosse que produirait un mastodonte couché et ruminant au milieu d’un troupeau de brebis… » Et ce pêle-mêle d’images se produit sous « un ciel débarbouillé de nuages, singeant assez bien le bleu de turquoise des ciels de Venise ». […] le siège du critique était fait ; malheureusement, une fois le bombardement fini, il s’est aperçu trop tard que ses épithètes de gros calibre n’avaient troué que des toiles d’araignée.
Cette mélancolie romanesque pouvait par moments les exalter, les surexciter ; nous ne nous apercevons pas qu’elle les ait abaissées ou désarmées, Nous n’estimons pas surtout qu’elle les ait rendues inférieures à celles qui sont entrés dans la vie contemporaine sous des influences plus prosaïques et pour ainsi dire sous des astres subalternes. […] Le Christianisme avait à coup sûr droit de cité dans la poésie française, mais jusqu’à Chateaubriand l’on ne s’en apercevait guère. […] L’idée d’ensemble nous paraît élevée et impartiale ; dans le détail on dirait une encyclopédie de faits et d’aperçus ; les titres seuls des chapitres indiquent et le nombre et l’importance des questions traitées.
Misérables, qui ne s’apercevaient pas que ce qu’ils appelaient gagner temps était véritablement le perdre, et nous réduire à des extrémités d’où il était à craindre que le temps ne pût jamais nous retirer !
Mme d’Abzac, sa sœur aînée, morte à quarante ans dans notre petit Saint-Yrieix, vers l’époque, je crois, du Consulat, était d’une si prodigieuse beauté, que bien peu de temps avant sa mort, alors qu’elle était hydropique, on s’arrêtait pour l’admirer lorsqu’on pouvait l’apercevoir.