Prenez, disent les logiciens, un animal, une plante, un sentiment, une figure de géométrie, un objet ou un groupe d’objets quelconques. […] Qu’est-ce que j’apprends quand vous me dites que l’homme est un animal raisonnable, ou que le triangle est un espace compris entre trois lignes ? […] Les enfants, les ignorants, les animaux savent que le soleil se lèvera, que l’eau les noiera, que le feules brûlera, sans employer l’intermédiaire de cette proposition. […] « Apparemment, parce qu’il y a moins de constance dans la couleur des animaux que dans la structure générale de leurs parties anatomiques. […] S’il avait été différent, nous n’aurions ni les mêmes planètes, ni les mêmes espèces chimiques, ni les mêmes végétaux, ni les mêmes animaux, ni les mêmes races d’hommes, ni peut-être aucune de ces sortes d’êtres.
Que lui importe encore que la vie animale soit le terreau où plongent les racines de notre vie supérieure ? […] Leconte de Lisle est un peintre d’animaux admirable et d’une intuition saisissante. […] Combien peu de ces physionomies expriment la libre félicité de la vie animale ? […] La coquille s’est façonnée sur l’animal. […] A ce régime, la machine animale se détraque bientôt.
On trompe sans peine un artiste impatient, et les animaux sont mauvais juges en peinture.
L’animal !
Aussi convient-il d’encourager tous ceux qui, appelés par leurs fonctions à vivre au contact de populations aussi mal connues de nous que le sont encore les Noirs de l’Afrique Occidentale, ont eu la patience et le talent d’écouter parler les indigènes et de recueillir de leur bouche les contes merveilleux ou légendaires, les fables d’animaux, les apologues satiriques qui constituent le fond de la littérature orale de ces peuplades privées de littérature écrite.
Est-ce enfin Kéléké qui voulait combattre l’animal, armé de ses seuls poings ?