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570. (1862) Cours familier de littérature. XIII « LXXVIe entretien. La passion désintéressée du beau dans la littérature et dans l’art. Phidias, par Louis de Ronchaud (1re partie) » pp. 177-240

Christin, fils de l’ancien et spirituel correspondant de Voltaire, ami aussi de mon grand-père et de mes oncles, m’avait écrit pour se réclamer de ces souvenirs de famille et pour me prodiguer de bons offices. […] L’âpre bon sens aiguisé d’esprit et rendu tranchant comme l’acier par l’expression originale, était le caractère de style de cet oncle, ami des Christins de Ferney. […] C’est ainsi que je connus son nom, son talent et sa personne, et qu’à première vue je devins, à son insu, son ami. […] M. de Choiseul et M. de Chateaubriand, mon ami M. de Marcellus, l’avaient visité avant moi. […] Ses amis les ont imprimées, malgré lui, à un petit nombre d’exemplaires, comme un secret d’initiés poétiques ; ils les ont emportées çà et là, à mesure que les feuilles tombaient de la presse, pour les disputer aux profanes.

571. (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXIVe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 257-320

Si elle y pense à ses amis des jours heureux, que mon nom lui revienne et qu’elle se souvienne à son tour de ceux qui l’ont le plus aimée. […] Elle prit un appartement à Florence, où nous passâmes quelques mois ensemble dans une intimité douce, mais irréprochable, au milieu du petit cercle d’amis et d’admirateurs de sa merveilleuse beauté. […] Je croyais y revoir son ombre et celle de son amie, la comtesse Guicioli. […] J’y fis connaissance avec un ami de madame de Staël, l’aimable professeur Rosini, auteur de la Monaca de Monza, avec lequel j’entretins depuis une amitié qui ne s’éteignit qu’à sa mort. […] » C’est un ami de l’enfance Qu’aux jours sombres du malheur Nous prêta la Providence Pour appuyer notre cœur.

572. (1894) Les maîtres de l’histoire : Renan, Taine, Michelet pp. -312

Guizot fut chargé du rapport et recommanda chaleureusement son jeune ami aux suffrages de l’Académie. […] C’est avec ravissement qu’au retour, il pense à son ami, à leurs entretiens, à leurs promenades. […] Poinsot mort, Michelet n’a plus eu d’ami, j’entends d’ami uniquement aimé. […] Quinet fut un compagnon d’armes plutôt qu’un ami. […] Que ce maître et cet ami incomparable reste un ami et un maître pour la jeunesse d’aujourd’hui et pour celle de demain !

573. (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCIVe entretien. Alfred de Vigny (1re partie) » pp. 225-319

Il aimait à montrer ses dessins domestiques à ses amis. […] Il sanglotait et n’avait que la force de baiser les mains des deux amis. […] cher ami, qui mourra le premier ? […] — Notre ami a toujours raison. […] Courage, ami !

574. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Vernet » pp. 130-167

Allons, mon ami, fesons un peu moins les importants. […] Je vous appellais, j’appellais mon amie, lorsque le cher abbé entra avec son mouchoir sur son œil. […] Oui, mon ami, j’ai bien peur que l’homme n’allât droit au malheur par la voie qui conduit l’imitateur de nature au sublime. […] — Oui, mon ami, l’ artiste. […] Bonsoir mon ami.

575. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92

En vain ses amis veulent qu’on fasse relâche. […] — Orchestre, mon ami, rien n’est plus facile à expliquer. […] Bref, Géronimo qui a promis à Sganarelle un bon conseil, foi d’ami ! […] À quoi Ali répond par un soufflet avec ce mot : Ami ! […] L’aventure du billet, cette lettre qu’on lui dit adressée à une amie, hélas !

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