Ajoutez le plaisir malin de dire à un homme supérieur en quelque genre : Monseigneur, vous baissez. […] Quand les choses ont repris leur assiette et leur organisation, quand la société rentre dans les formes parlementaires, il est, certes, un peu tard pour la comédie politique ; et si, en s’y engageant, on se fait de plus une loi sévère de ne se séparer à aucun moment de l’équité, de la décence, envers ceux mêmes qu’on attaque et qu’on raille, si on apporte, en composant, toutes sortes de généreuses considérations de bon citoyen et d’honnête homme, il est certain qu’on ajoute aux difficultés déjà grandes, qu’on multiplie autour de soi les entraves.
» « C’est chèrement les payer », daignait-il pourtant ajouter. […] État actuel. — Troubles organiques : À l’embarras de la parole viennent s’ajouter les mouvements incertains décrits à la date du 11 juin : « Ce soir j’ai été douloureusement ému.
La planche reste une et continue ; on ne peut pas dire qu’elle soit la série de ses morceaux ajoutés bout à bout, puisqu’elle n’est divisée que pour l’œil ; et cependant elle équivaut à la série de ses morceaux ; eux ôtés, elle ne serait plus rien ; ils la constituent. De la même façon, le moi demeure un et continu ; on ne peut pas dire qu’il soit la série de ses événements ajoutés bout à bout, puisqu’il n’est divisé en événements que pour l’observation ; et cependant il équivaut à la série de ses événements ; eux ôtés, il ne serait plus rien ; ils le constituent. — Quand nous l’en séparons, nous faisons comme l’homme qui dirait, en parcourant tour à tour les divisions de la planche : « Cette planche est ici un carré, tout à l’heure elle était un losange, là-bas elle sera un triangle ; j’ai beau avancer, reculer, me rappeler le passé, prévoir l’avenir, je trouve toujours la planche invariable, identique, unique, pendant que ses divisions varient ; donc elle en diffère, elle est un être distinct et subsistant, c’est-à-dire une substance indépendante dont les losanges, le triangle, le carré, ne sont que les états successifs. » Par une illusion d’optique, cet homme crée une substance vide qui est la planche en soi.
Les évêques intervenaient de leur personne, et par leurs mandements tâchaient de barrer la route aux mauvaises doctrines : mais l’épiscopat n’avait plus de Bossuet ni même de Massillon ; et Le Franc de Pompignan, l’honnête évêque du Puy, Montazet, l’académique archevêque de Lyon, Beaumont, l’intempérant archevêque de Paris, ajoutez-y tous les Boyer, les Languet, les Montillet, ne pesaient pas, à eux tous, le poids des seuls Voltaire et Rousseau. […] Quelques philosophes L’Encyclopédie s’ajouta aux efforts individuels et leur donna plus d’efficacité.
(Et je pourrais ajouter que les figures les plus populaires ont été souvent créées par des esprits fort médiocres : tels Robert Macaire ou Joseph Prudhomme.) — Alphonse Daudet a conçu et fait vivre vingt personnages d’une vérité plus rare que Tartarin, d’une observation plus difficile, plus aiguë, plus curieuse ; et peut-être est-ce du seul Tartarin que les siècles se souviendront. […] Ajoutez que c’est surtout de nos jours qu’on s’est plié à concevoir le mélange de la sincérité des croyances et de l’hypocrisie ou de la scélératesse des actes.
Il faudrait s’entendre, et nul n’eût su le faire mieux que lui, sur le mysticisme de Platon, de Plotin, de Ruysbroeck, j’ajouterai (puisqu’il a dit « des néoplatoniciens ») des néo-kantiens ; il faudrait au moins distinguer plus foncièrement le mysticisme païen du chrétien. […] Lazare englobe sous le nom de néo-spiritualisme seraient : 1º des déplacements d’objets matériels sans cause discernable ; 2º la possibilité qu’un surcroît de poids s’ajoute à des corps solides, sans contact.