Ils n’osent pas aller, pour le payer du mal qu’il a fait, jusqu’au terme de grand, quand il s’agit de caractériser, sous sa double face d’écrivain et de philosophe, cet esprit sans force, sans décision, sans héroïsme, même dans le mal. […] Comme tous les esprits énervés par de vieilles civilisations, et qui, au lieu d’agir, aiment à se regarder passionnément l’ombilic, Marc-Aurèle, chez qui le philosophe étouffait l’empereur, facile du reste à étouffer, avait son petit livre bleu comme les jeunes filles de ce temps-ci, qui y écrivent ce qui leur passe par la tête, et c’est là ce qui a ravi M. […] Mais voici des faits difficiles à dissoudre, difficiles à râper et à réduire à rien, tant l’épaisseur en est formidable : Néron, l’incendie de Rome, le siège de Jérusalem, et il s’agit de savoir s’il va bien les peindre ! Il s’agit de savoir si, en présence de ces faits colossaux qu’il fallait reproduire et faire revivre, le peintre qu’on dit être dans M.
C’est le cœur qui vous mène, qui frémit, qui parle, qui agit en vous. […] Il s’agit de répondre à ces questions affriolantes. […] Car c’est bien d’un système complet qu’il s’agit. […] Elle ne pourrait agir ainsi sans se renier elle-même. […] La question est facile à élucider : il s’agit de faits, non d’opinions.
Il s’agit pour eux non de sauver les institutions, mais de sauver le personnel. […] Elle n’écrit pas pour chanter, mais pour penser et agir. […] S’agit-il de sa vision des premiers temps du monde ? […] Quelles raisons avaient-ils d’espérer, de travailler, d’agir ? […] Car il ne s’agit plus ici de le juger sur un vers harmonieux, sur une plainte musicale, sur la rencontre d’un rythme berceur.
À vrai dire, toute personne qui, dans sa jeunesse, a vécu d’une vie d’émotions et d’orages, et qui oserait écrire simplement ce qu’elle a éprouvé, est capable d’un roman, d’un bon roman, et d’autant meilleur que la sincérité du souvenir y sera moins altérée par des fantaisies étrangères : il ne s’agirait pour chacun que de raconter, sous une forme presque directe et avec très-peu d’arrangement, deux ou trois années détachées de ses mémoires personnels. […] La mère Lhéry hésite encore entre le chaudron plein d’eau et de son, dans lequel elle prépare à manger à ses canards, et la robe de soie somptueuse dont il s’agit de se revêtir.
Revue du 1er mai 1840 ; il s’agit de l’article précédent. […] Je glisse au bas de la page ce mot humble, ce mot touchant, que je préfère à d’autres mots plus glorieux, parce qu’il sent l’homme cette heure de vérité, ce mot toutefois qu’il faudrait être lui pour prononcer comme il convient, avec sensibilité et ironie, avec un sourire dans une larme ; il s’agissait de ces marques d’affection et d’honneur qui lui arrivaient en foule et ne cessèrent plus, dès qu’on le sut en danger : « Qui est-ce qui dirait, à voir tout cela, que je n’ai toujours été qu’un pauvre diable ?
Chez les deux poètes, chaque série individuelle agit sur les séries voisines qui réagissent sur elle. […] Mais vous éviterez dans cette enquête les fameux écueils signalés dès longtemps par les faiseurs de logiques et de rhétoriques : prendre pour cause ce qui n’est pas cause, ou ce qui est effet de la chose même qu’il s’agit d’expliquer, ou un effet parallèle de la cause même qu’on cherche ; prendre pour effet un simple, conséquent, comme pour cause un simple antécédent ; dans les faits complexes, attribuer à une cause ce qui vient de l’action combinée de causes multiples ; donner pour cause ce qui n’est que la condition, ou l’occasion ; se contenter trop aisément des causes finales.