Mais le respect est souvent le flair de la peur… On savait à qui on aurait affaire si l’on y touchait !
Balzac, le premier homme littéraire du xixe siècle, et qui en a fait le premier livre, devait tenter des éditeurs intelligents, qui ne pensent pas seulement à consommer une grande et belle affaire, mais, par-dessus le marché, à s’honorer.
Dumas fils, lorsqu’il affirmait que les jugements littéraires étaient une affaire de tempérament et de goût. […] Mais pendant le peu de jours que j’ai affaire dans cette ville, laisse-moi chercher eu toi mes dernières consolations ; laisse-moi croire que ma présence t’est douce. […] La religion était chez lui une poésie plus qu’une certitude, une affaire de tenue plus qu’un lien de conscience. […] Le plan une fois arrêté, la composition n’est plus qu’une affaire de gestation plus ou moins pénible. […] Décider s’il est bon ou s’il est mauvais, c’est affaire de tact et de jugement. « Il y a, dit La Bruyère, un ban et un mauvais goût et l’on peut là-dessus disputer avec raison. » Mais entre ce qui vous plaît… et ce qui me plaît, qui tranchera ?
Pas de suite logique dans les idées ; une obscurité préméditée, une incohérence laborieuse, un symbolisme qui se mêle à l’églogue la plus tendre, à la plus fraîche idylle ; un sujet qui se dérobe à chaque instant à nous et qui nous laisse dans un perpétuel embarras de savoir si nous avons affaire à un poète amoureux d’une femme, ou à un penseur épris d’une idée. […] Parmi les lecteurs de ce livre, combien y en a-t-il qui sauront s’orienter dans la complexité de ces trois sujets parallèlement développés et qui comprendront qu’ils ont affaire, avant tout, à une histoire de l’art, de ses évolutions et de ses manifestations variées sous l’empreinte des diverses civilisations qu’il a traversées ? […] Qui ne croirait, à lire La Bacchante, Ma grand’mère, Mes cheveux, et tant d’autres chansons du même genre, que nous avons affaire au plus voluptueux des poètes ? […] Il laisse les affaires publiques se débrouiller comme elles peuvent, sans y risquer l’enjeu de son nom.
. — Rien de plus utile à l’esprit humain que cette structure des choses ; on devine tout de suite que notre grande affaire sera de découvrir des liaisons pareilles aux précédentes ; car il n’y a pas de meilleur moyen pour étendre et accélérer notre connaissance. […] Il n’établit aucunement qu’un corps choqué par un autre prendra un mouvement rectiligne et uniforme, ni qu’un corps animé d’un mouvement rectiligne et uniforme pourra le perdre sous l’action d’un choc et demeurer alors indéfiniment en repos ; ces vérités sont affaire d’induction et d’expérience.
Ecoutez-le sur ces sortes d’affaires, qui sont sa grande affaire ; son langage est tout de tactique et de stratégie. […] C’est là l’affaire des biographes.