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1702. (1898) Ceux qu’on lit : 1896 pp. 3-361

De ces énormes hêtres d’un seul jet elle admirait l’élan et le défi. […] Il admire Victor Hugo, Alexandre Dumas fils, Maupassant, moins Flaubert, est sévère pour Zola, vante le talent d’Alphonse Daudet, tient en haute estime Paul Bourget qu’il déclare « plein d’esprit » ; parlant de Nell Horn et du Bilatéral, il s’écrie : « Quel dommage que M.  […] Enfin, épuisée, vieille, elle fut autorisée à revenir en France ; elle vint se fixer à Paris, l’admira après quarante ans d’absence, mais soit par rancune, soit par coquetterie, elle ne voulut pas aller à Versailles, elle ne voulut pas revoir Louis XIV et, devenue veuve, retourna en Italie où la mort la surprit un jour qu’elle demandait au P. 

1703. (1896) Hokousaï. L’art japonais au XVIIIe siècle pp. 5-298

Or, le talent extraordinaire du vieillard Taïtô (Hokousaï) n’est que le résultat de ce travail, de cette observation dans laquelle il a apporté cette attention infatigable que j’ai toujours admirée et qui a fait de lui le grand artiste indépendant et le maître unique. »   Ainsi l’album Shosin Yédéhon, Modèles de dessin pour les commençants , sans date (deux volumes dont le second est en couleur), où la succession des coups de pinceau à donner est indiquée par un numérotage venant d’Hokousaï, et où, pour une étude de tête de profil, la marche du pinceau est ainsi indiquée : 1, le front ; 2, la ligne du nez ; 3, la narine ; 4, le dessus de la bouche en partie cachée par la robe ; 5, l’oeil ; 6, le sourcil ; 7, l’intérieur de l’oreille ; 8, le contour, et les cheveux de 9 à 16. […] L’Empereur, sorti de son palais pour admirer le coucher du soleil dans le bois d’érable, alors tout rouge, arriva seul, là où se tenaient les trois balayeurs. […] Le tanzakou, placé au milieu, porte : « Le plaisir de la vie est d’admirer les vues des quatre saisons, avec la lune, la neige, les fleurs, la montagne verte, le bois à feuilles rouges, dont une partie tapisse la terre.

1704. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. LEBRUN (Reprise de Marie Stuart.) » pp. 146-189

La première scène du troisième acte, quand Marie, échappée dans le jardin, se ressaisit du jour et de la libre lumière, fut admirée de tous pour l’expression.

1705. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE RÉMUSAT » pp. 458-491

Elle admirait Bonaparte et n’avait pas appris encore à le craindre.

1706. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Charles Labitte »

Pour moi, ce me semble, il n’est qu’une manière un peu précise de songer à la postérité quand on est homme de lettres : c’est de se reporter en idée aux anciens illustres, à ceux qu’on préfère, qu’on admire avec prédilection, et de se demander : « Que diraient-ils de moi ?

1707. (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIIIe entretien. Poésie lyrique. David (2e partie) » pp. 157-220

Tous les gémissements les plus secrets du cœur humain ont trouvé leurs voix et leurs notes sur les lèvres et sur la harpe de ce barde sacré ; et, si l’on remonte à l’époque reculée où de tels chants retentissaient sur la terre ; si l’on pense qu’alors la poésie lyrique des nations les plus cultivées ne chantait que le vin, l’amour, le sang et les victoires des mules et des coursiers dans les jeux de l’Élide, on est saisi d’un profond étonnement aux accents mystiques du berger-prophète, qui parle au Dieu créateur comme un ami à son ami, qui comprend et loue ses merveilles, qui admire ses justices, qui implore ses miséricordes, et qui semble un écho anticipé de la poésie évangélique, répétant les douces paroles du Christ avant de les avoir entendues.

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