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391. (1890) Causeries littéraires (1872-1888)

Mais je n’admets pas du tout que je sois un idiot, moi ! […] Les genres secondaires où la médiocrité est admise lui semblaient indignes d’exister. […] Et maintenant, quant à cette excuse de la pauvreté redoutée, même pour vos enfants, permettez-moi de ne pas l’admettre. […] Et cependant nous n’admettions pas Claude, nous admettons M. de Montaiglin. […] Admettons-le, puisque sans ces équivoques et ces malentendus il n’y aurait pas de pièce.

392. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXXXIII » pp. 332-336

— On vient de recueillir dans la Bibliothèque Charpentier les œuvres de Théophile Gautier ; son volume de vers, qui en contient un assez grand nombre d’inédits, aura un certain succès auprès de ceux à qui la grâce de la fantaisie et la vivacité de la couleur suffisen On peut citer comme une élégie d’un paganisme très-nu, mais très-gracieux (le genre admis), son Premier rayon de mai.

393. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — N — Nerval, Gérard de (1808-1855) »

Champfleury Timide dans la vie, Gérard offrait une certaine résistance intérieure, et quoiqu’il vécût en bonne camaraderie avec la bande de Pétrus Borel et qu’il fût admis à l’honneur suprême de fournir une épigraphe au tapageur volume des Rhapsodies, Gérard appartenait à la littérature claire, obtenant les effets plus par le sentiment que par une palette chargée de couleurs.

394. (1899) Esthétique de la langue française « Esthétique de la langue française — Chapitre V »

Les almanachs de l’école de Salerne avaient encore popularisé apoplexie, paralysie, épilepsie, anthrax, mais la langue ne les avait admis qu’avec des modifications considérables : popelisie, palacine, épilencie, antras, mots excellents et très aptes à signifier clairement les maladies qu’ils représentent50.

395. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre cinquième. Retour des mêmes révolutions lorsque les sociétés détruites se relèvent de leurs ruines — Chapitre III. Coup d’œil sur le monde politique, ancien et moderne, considéré relativement au but de la science nouvelle » pp. 371-375

La religion nous fait un devoir de la charité envers tout le genre humain ; elle admet à la seconder dans l’enseignement de ses préceptes sublimes les plus doctes philosophies de l’antiquité païenne ; elle a adopté, elle cultive trois langues, la plus ancienne, la plus délicate et la plus noble, l’hébreu, le grec, et le latin.

396. (1899) Préfaces. — Les poètes contemporains. — Discours sur Victor Hugo pp. 215-309

Or, ces poèmes seront peut-être accusés d’archaïsme et d’allures érudites peu propres à exprimer la spontanéité des impressions et des sentiments ; mais si leur donnée particulière est admise, l’objection est annihilée. […] L’étude de cette théogonie, l’examen des faits historiques et des institutions, l’analyse sérieuse des mœurs, suffisent à la démonstration d’une vérité admise par tout esprit libre d’idées reçues sans contrôle et de préventions aveugles. […] Les marques constitutives de l’originalité d’esprit sont diamétralement différentes, en France, de celles admises par les autres nations, sauf la race chinoise peut-être. […] Me voici débarrassé, non sans peine, des renommées populaires et des gloires admises dans les institutions de petites filles. […] Mais ce renoncement ne pouvait être admis par Victor Hugo qui, lui aussi, comme il a été dit du grand orateur de la Constituante, était si fortement en possession de la vie.

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