Cette protestation contre un préjugé qu’il est assez agaçant de voir entretenir avec une ferveur trop intéressée pour n’être pas tendancieuse, ne peut nous dispenser d’admettre la responsabilité de quelques-uns des plus célèbres écrivains dans cette délicate matière.
Mais Proudhon n’admet pas plus la miséricorde que Dieu, qui est l’Absolu.
L’histoire des Borgia n’est, en effet, comme elle a été inventée, racontée et admise par des imaginations corrompues, qu’une immonde et scélérate polissonnerie, et les polissons et les polissonneries sont plus dramatiques que la vertu, la dignité, les attitudes patriciennes, l’immobilité majestueuse des caractères qu’on retrouve toujours à la même place, aujourd’hui comme hier et comme demain !
Quelquefois le d est supprimé, comme dans aligner, aguérir, améliorer, anéantir ; on conserve le d lorsque le simple commence par une voyelle, selon son étymologie ; adopter, adoption, adherer, adhésion, adapter ; & dans les mots qui commencent par m, admettre, admirer, administrer, administration ; & encore dans ceux qui commencent par les consonnes j & v ; adjacent, adjectif, adverbe, adversaire, adjoint : autrefois on prononçoit advent, advis, advocat ; mais depuis qu’on ne prononce plus le d dans ces trois derniers mots, on le supprime aussi dans l’écriture. […] Mais n’est-il pas plus simple & plus analogue au procédé des langues, dont les noms ne changent point leur derniere syllable, de n’y admettre ni cas ni déclinaison, & d’observer seulement comment ces langues énoncent les mêmes vûes de l’esprit, que les Latins font connoître par la différence des terminaisons ? […] Le nom d’espece n’admet pas l’article lorsqu’il est pris selon sa valeur indéfinie sans aucune extension ni restriction, ou application individuelle, c’est-à-dire, qu’alors le nom est considéré indéfiniment comme sorte, comme espece, & non comme un individu spécifique ; c’est ce qui arrive sur-tout lorsque le nom d’espece précédé d’une préposition, forme un sens adverbial avec cette préposition, comme quand on dit par jalousie, avec prudence, en présence, &c.
Et le censeur du Directoire n’admet pas que, dans une pièce d’Hoffmann, le nom de Louis soit donné à un personnage vertueux. […] Ils connaissent professionnellement, et par la confession, ce genre de chrétien : ils n’ont aucune raison de ne pas admettre la bonne foi et la vraie foi de ces fidèles, alors qu’ils doutent volontiers de la sincérité religieuse de Lamartine et de Hugo. […] Nous admettons aujourd’hui que l’individualité propre de chaque homme, de chaque femme, puisse devenir un élément de Valeur et d’intérêt littéraire. […] Or aucune littérature n’est plus sociable, plus sociale, que la littérature française, n’a mieux qu’elle lié partie avec l’esprit de société, n’admet moins le monologue dans la rue, dans le livre, au théâtre. […] Paris le supporte, l’admet, l’incorpore, le digère.
D’une part il y a une manière d’imiter qui n’est point un esclavage et qui admet une grande part d’observation directe de la nature. […] Son manque de psychologie même lui sert ici : peu habitué à creuser et manier des âmes, il ne songe pas, ce qui est un jeu charmant, mais périlleux, à en mettre dans le Ilot qui chante ou la fleur qui rêve. — Il reste qu’il voit les choses, tout simplement, mais qu’il les voit avec l’ivresse de les voir ; ou, si l’on n’admet pas qu’il n’y ait point un sentiment particulier mêlé toujours par nous à la vision des objets, et qui l’anime, il reste qu’il voit les choses avec le seul sentiment de l’absolue indépendance dont il jouit en les voyant, ce qui revient précisément au même.