Il accomplit un acte très simple, il fait sans réflexion son devoir » !!! […] L’auteur nous y montre en acte « l’effroyable stupidité des maritimes », leur caractère avili par « de longues années passées dans la servitude » et par « les galons acquis un à un et payés d’obéissance anéantie ». […] Dans ces Maritimes où s’étalent tant d’exemples de couardise et le continuel besoin de paraître sans être, le Paul Adam qui, depuis quelques années, flagorne toutes les puissances, prétend, avec l’incompréhension la plus voulue et la plus lâche, rencontrer je ne sais quel « héroïsme des idées et des actes ».
Premier acte. […] Deuxième acte.
Ainsi, au prologue de la tragédie antique il substitue le premier acte de la tragédie moderne, et il pose cette règle, « que le premier acte doit contenir les semences de tout ce qui doit arriver, tant pour l’action principale que pour les épisodiques ; en sorte qu’il n’entre aucun acteur dans les actes suivants qui ne soit connu par ce premier, ou du moins appelé par quelqu’un qui y aura été introduit. » Le prologue de la tragédie antique, tel qu’Aristote le caractérise, est un artifice dramatique dont la grossièreté ne peut pas être dissimulée par le mérite des paroles : il nous avertit que nous allons assister à un mensonge. Le premier acte de la tragédie moderne, c’est l’action elle-même, où nous entrons si soudainement, que le temps nous manque pour réfléchir qu’il s’agit d’aventures imaginaires et d’un plaisir de convention. […] Après ces grands ouvrages, on ne trouve plus à admirer que des actes dans des pièces imparfaites ; et plus tard, des scènes, des traits sublimes dans quinze pièces qui rappellent le Corneille d’avant le Cid. […] (Acte II, sc. […] (Acte V, sc.
Si variées que soient les souffrances, elles s’unissent par l’acte de souffrir, acte respectable, souverain, riche d’exemples. […] Voilà un acte de jaloux. […] Un mot prononcé au premier acte prend son importance au quatrième. […] la conscience de soi-même est plus grande, et les actes excessifs se font rares. […] La raison ne comprend rien aux actes de l’imagination.
Cependant il y a aussi de grandes et sévères justices faites par l’historien dans ce livre ; mais ces justices semblent plutôt s’exercer sur l’insuccès que sur l’immoralité des actes. […] On pourra dire tant qu’on voudra que ce fut un beau fait, mais nul ne sera assez dénué de scrupule pour dire que ce fut un acte honnête et légitime. […] » Le lendemain de cet acte d’installation pompeuse, Bonaparte dit à son secrétaire : « Eh bien ! […] Moreau y accomplit avec moins de promptitude, mais avec plus de science et de certitude, le second acte de la campagne de 1800. […] Poussant au déchaînement contre le général Bonaparte, il commit la faute, qu’on devrait appeler criminelle si des actes héroïques ne l’avaient réparée, de contribuer lui-même à produire dans l’armée un entraînement qui fut bientôt général.
« Le grand événement de la vie, dans cette conception, c’est le péché, il s’agit de l’éviter ou de l’expier. » La religion l’enseigne : mais de son enseignement, trop haut, trop spirituel pour ces rudes âmes, on ne saisit que l’extérieur, les pratiques, tout ce qui est observance matérielle, acte physique. […] La peur du diable qui guette, la crainte de Dieu qui punit, la vision hallucinante de l’enfer qui s’ouvre, il ne fallait pas moins que cela pour brider la violence des passions, et mettre un peu de bonté dans les actes, sinon encore dans les cœurs.