Il eut la politique de mettre ce poëte au nombre des cinq qu’il faisoit travailler à des drames sur ses idées & sur ses plans, distribuant à chacun un acte, & finissant, par ce moyen, une pièce en moins d’un mois.
Moliere a fait souvent la même chose, et riche de son propre fonds, il n’a pas laissé de traduire dix vers d’Ovide de suite dans le second acte du misantrope.
Lui, le critique attitré du théâtre de Hambourg, prit acte des pièces qu’on y jouait pour les faire passer, elles et le système dramatique dont elles étaient l’expression, par les dents d’une herse si terrible et si profondément enfoncée, que, de ces pauvres pièces, il n’en resta plus que les lambeaux !
« Un surveillant nous assiste d’en haut, et chaque jour voit tous nos actes, de l’aube jusqu’au soir.
A Catherine : « Le dernier acte de votre grande tragédie paraît bien beau ; le théâtre ne sera pas ensanglanté et la gloire fera le dénouement. » — A Frédéric qui lui envoyait une médaille de regno redintegrato, représentant la Prusse jadis polonaise offrant à Frédéric une carte de ses nouvelles possessions : « Je remercie Votre Majesté de ce bijou du Nord. […] Les lois ne se chargent de punir que les actions extérieures. » Il n’y a pas de délit de parole, sauf quand les paroles sont intimement unies à un acte criminel, et alors c’est l’acte criminel qu’on punit, non les paroles : « Un homme qui va dans une place publique exhorter les sujets à la révolte devient coupable de lèse-majesté, parce que les paroles sont jointes à l’action et y participent. […] C’est précisément ce que le partisan de la volonté générale cherche sans doute, et que cette volonté générale s’impose par les jugements comme par les lois et les actes de l’exécutif, et inspire également les uns, les unes et les autres ; mais on peut être d’un autre avis. […] A la mort de Henri IV le Parlement saisit avec empressement l’occasion qui lui était assez inconsidérément offerte par la Cour de faire acte de souveraineté. […] Ils ont même été sur le point d’obtenir le droit de Bourgeoisie en Angleterre vers 1750, et l’acte du Parlement allait déjà passer en leur faveur ; mais enfin le cri de la nation et l’excès du ridicule jeté sur cette entreprise la firent échouer.
On cherchait, on voulait en même temps la liberté, c’est-à-dire le droit de contrôler les actes des pouvoirs publics. […] Serait-ce qu’au moment où il avait été amené à apprécier les actes du père, ministre des affaires étrangères de Napoléon Ier, le fils occupait les fonctions de grand chambellan de Napoléon III ? Témoin, en 1847, d’un acte de la vie politique de M. […] Rousse, et le meilleur, a été un acte de courage. […] Mêlé à tout, hommes et actes, par sa situation éminente, et comme aux premières loges de ce tragique théâtre de toutes les misères humaines, il ne s’y est rien produit de caractéristique que M.