Est-ce que l’Académie n’avait pas raison, dans ses Sentiments sur le Cid, de trouver cette fille bien peu fidèle au souvenir de son père ? […] Aussi, plus de cent cinquante ans plus tard, en 1822, quand l’Académie française mettra l’éloge de Le Sage au concours, l’un des concurrents reprochera-t-il encore aux héros de Gil Blas qu’ils se complaisent « aux trivialités », et, en propres termes, « qu’il ne saurait, lui, citer une scène dramatique du roman qui ne soit interrompue par la description du repas des personnages… ». […] La mort impitoyable l’en a précipité… C’est, Messieurs, en ces termes — je ne veux pas dire emphatiques, mais un peu trop éloquents peut-être, — qu’il y a cent trente ans, le 22 janvier 1763, un homme d’infiniment d’esprit, l’aimable abbé de Voisenon, l’heureux successeur à la fois du maréchal de Saxe dans les bonnes grâces de Mme Favart, et de Prosper Jolyot de Crébillon à l’Académie française, célébrait la mémoire toute récente encore du moins glorieux de ses deux prédécesseurs… subsiste en tout cas du jugement de Voisenon, homme de théâtre lui-même, et ce qu’il est tout d’abord intéressant d’en retenir, c’est, en premier lieu, l’estime singulière que vous voyez que l’on faisait encore, en 1763, de Crébillon le tragique90 ; et c’est, en second lieu, cette remarque, assez importante pour l’histoire du théâtre, qu’au témoignage des meilleurs juges, en 1763, — non plus encore, mais déjà !
Victor Hugo mort, les Parnassiens à l’Académie, les petits se sont mis à danser la ronde de la délivrance.
Bulletin de l’Académie de médecine, t.
Les antiques Pyrrhoniens et les philosophes de la Moyenne Académie s’imaginaient que la Sagesse était assez proche du sommeil.
» Mercredi 25 novembre Les femmes juives de la société, il faut le reconnaître, sont à l’heure qu’il est, de grandes liseuses, et seules elles lisent — elles osent l’avouer — les livres honnis par l’Académie et le monde classique chic : Huysmans et les jeunes lettrés artistes.
» Mardi 24 février Ce matin, à propos du patriotisme de Renan, je reçois une carte postale signée : « Un patriote français vainqueur à Coulmiers (9 novembre 1870) » me disant : « L’article du 15 septembre 1870 de la Revue des Deux Mondes, signé Renan, connu plus tôt, eût, peut-être empêché son élection à l’Académie française, car cet article antifrançais, n’était pas fait pour encourager les soldats de l’armée de la Loire, qui, comme moi l’ont lu à Orléans, avant de marcher à l’ennemi. » Mercredi 25 février À midi, enfin arrive une dépêche de la comtesse Greffulhe, qui m’annonce d’une manière positive, que l’Impératrice de Prusse ne viendra pas décidément chez moi, ce qui me comble de joie, vu que dans l’état des esprits et le mouvement d’éreintement de ma personne, cette visite aurait fait demander ma tête.