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1652. (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « M. DAUNOU (Cours d’Études historiques.) » pp. 273-362

Lui, ancien oratorien, et prêtre, il consent, par l’ordre et dans l’intérêt de celui qu’il appellera un tyran et qu’il abhorre, à accabler, à envelopper d’un tissu historique très-équivoque, très-artificieux, le vieux pontife alors persécuté, spolié, prisonnier ; il réclame contre lui les rigueurs115 ; il termine ce livre anonyme, à fausses couleurs gallicanes, par les éloges les plus absolus du héros qu’il semble mettre au-dessus de Charlemagne116, et dont il recevra à ce sujet diverses sortes de récompenses : et tout cela, pour servir ses propres opinions, à ce qu’il croit, et pour satisfaire ses profondes rancunes.

1653. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre III. L’âge classique. — chapitre VI. Les romanciers. » pp. 83-171

On prend en haine son caractère rancunier, concentré, opiniâtre, qui est tout à la fois celui d’un roi absolu habitué à se contenter aux dépens du bonheur des autres et celui d’un rustre qui n’a de l’éducation que le vernis.

1654. (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Livre II. L’Âge classique (1498-1801) — Chapitre premier. La Formation de l’Idéal classique (1498-1610) » pp. 40-106

Entendez par cette restriction qu’elle s’attachera moins à traduire dans ses œuvres ce que toute morale a d’absolu dans son principe que ce qu’elle a toujours de relatif dans ses applications.

1655. (1814) Cours de littérature dramatique. Tome III

Des Chinois nés sous un gouvernement despotique, élevés dans le plus profond respect pour les volontés d’un maître, accoutumés au dévouement le plus aveugle, à la résignation la plus absolue aux ordres de leur empereur, doivent-ils tenir ce langage insolent ? […] Je ne sais si l’on dit bien cesser dans un sens absolu ; l’usage veut, je crois, qu’on donne à ce verbe un régime : cessez votre travail, cessez d’écrire, cessez de faire de mauvais vers. […] comme si l’aristocratie sénatoriale n’était pas mille fois plus injuste, plus cruelle et plus despotique que la monarchie la plus absolue ! […] Quand on l’a sifflée, Voltaire n’était encore qu’un poète et un homme ; il n’était pas encore un pape et un dieu ; on n’était pas encore obligé, sous peine de sacrilège, d’adorer toutes ses productions : ce n’était pas un article de foi de le croire infaillible ; mais quand il fut une fois parvenu au souverain pontificat, lorsque ………………………………… L’absolu pouvoir Mit dans les mêmes mains le sceptre et l’encensoir, il fut enjoint par sa première bulle à tous les fidèles de l’église philosophique et littéraire, de reconnaître pour autant de chefs-d’œuvre ses tragédies si filées, ses bouffonneries et ses satires les plus grossières.

1656. (1853) Propos de ville et propos de théâtre

Les salons sont divisés en compartiments, — ce qui rend l’isolement absolu à peu près impossible. — Mais ce que la morale y peut gagner, elle le perd dans les parcs qui restent ouverts toute la nuit […] Augier que son personnage de Philippe Huguet, qui a vingt-huit ans, soit la personnification bien absolue de la jeunesse ; à vingt-huit ans la jeunesse est déjà un astre voisin de son déclin.

1657. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre IV. L’âge moderne. — Chapitre II. Lord Byron. » pp. 334-423

Que dirons-nous de ce Dieu, d’abord biblique et personnel, qui peu à peu se déforme, s’évanouit, et reculant dans les profondeurs, derrière les magnificences de la nature vivante et les splendeurs de la rêverie mystique, se confond avec l’inaccessible absolu ?

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