L’histoire, qui ne se soucie ni des ferveurs ni des dénigrements, gardera le mot, et très vraisemblablement elle adoptera, avec une faible variante, la définition que Stendhal en donnait dans son pamphlet sur Racine et Shakespeare : « Le Romanticisme (sic) est l’art de présenter aux peuples les œuvres littéraires qui, dans l’état actuel de leurs habitudes et de leurs croyances, sont susceptibles de leur donner le plus de plaisir possible… » Actuel ? […] Faut-il beaucoup de réflexion pour comprendre qu’une même disposition de l’esprit français s’est manifestée par la poésie de Boileau et de Racine, par la peinture de Poussin et par les théories de Descartes, qui séparaient radicalement la pensée de la matière, l’âme humaine de l’animalité ?
C’est l’idéalisme d’un Racine et, par endroits, d’un Anatole France.
», — le thème paraphrasé par Racine, dans Athalie.
La finesse de l’oreille poétique consiste à discerner, dans un vers de Racine, de Chénier ou de Victor Hugo, la césure intérieure, organique, qui peut se trouver à n’importe quelle place, et la césure extérieure, mécanique, celle qui tombe obligatoirement après la sixième syllabe.
Ô Versailles, ville des arts aimables et des arts sévères, où Louis XIV a eu pour hôtes Racine, Molière, Bossuet, Fénelon, est-ce bien toi qui sers d’hôtellerie à ce vieux reître allemand, victorieux par la vaillance de ses canons et par le génie du nombre, qui aura eu la fortune de vaincre la France et qui ne laissera pas même un nom ?
Avec La Bruyère, Racine et Boileau, la langue est fixée à jamais ; la morale et la doctrine avec Bossuet et Bourdaloue.